Triathlon aux Paralympiques 2024 : le dernier entraînement prévu samedi dans la Seine annulé

Les épreuves doivent se dérouler dimanche, autour du pont Alexandre-III.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le Polonais Piotr Wozniak lors du 10 km en eau libre dans la Seine, le 9 août 2024. (DAVID GOLDMAN / AFP)

Le dernier entraînement dans la Seine en amont du paratriathlon qui devait se tenir samedi, veille des épreuves paralympiques, a été annulé "par mesure de précaution" a indiqué le comité d'organisation de Paris 2024, alors que la pluie a fait son retour vendredi 30 août. La décision a été prise dans la soirée, après une réunion en présence notamment de la fédération World Triathlon et des autorités impliquées dans la réalisation des tests de qualité de l'eau de la Seine.

"Cette décision a été prise par mesure de précaution", indique le comité dans un communiqué à l'AFP, "en tenant compte du fait que, malgré les derniers résultats de laboratoire disponibles qui montrent que la qualité de l'eau est bonne, il est probable que la pluie ait un impact demain matin", samedi.

Les épreuves rassemblées sur un jour

Les para-triathlètes, qui devraient prendre le départ dimanche du pont Alexandre-III, ont pu réaliser deux entraînements, jeudi et vendredi matin, avant que la pluie ne tombe. Les 11 épreuves de paratriathlon aux Jeux paralympiques devaient initialement se tenir sur deux jours, les 1er et 2 septembre. Elles ont finalement été regroupées sur une seule journée "au regard des prévisions météorologiques", avaient déjà indiqué les organisateurs jeudi.

La qualité de l'eau de la Seine a été au cœur des discussions depuis des semaines alors que la baignade dans le fleuve parisien doit faire partie des grands héritages des Jeux olympiques et paralympiques. Pendant les JO, plusieurs entraînements de triathlon et natation en eau libre ont été annulés et le triathlon masculin a été repoussé d'une journée en raison d'une eau impropre à la baignade. La faute à une pluviométrie abondante. Pour donner leur feu vert aux compétitions, les autorités surveillent de près deux taux de bactéries fécales : celui de la bactérie E. coli et celui des entérocoques.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.