Cet article date de plus d'un an.

JO 2024 : portrait de Jonathan Hivernat, capitaine du stade toulousain handisport

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Portrait de Jonathan Hivernat, capitaine du stade toulousain handisport
Article rédigé par France 2 - J. Ababsa, G. André, B. Blanc, B. De Saint-Jore
France Télévisions
France 2
À Paris, la place de la République s’est transformée en un vaste terrain de sport, à l’occasion de la journée paralympique, dimanche 8 octobre. Rencontre avec Jonathan Hivernat, le capitaine de l’équipe de France de rugby fauteuil, qui portera les couleurs tricolores aux jeux paralympiques.

Protégé, arnaché, Jonathan Hivernat se prépare au combat, dans son fauteuil renforcé. Le rugby fauteuil est l’un des sports paralympiques les plus spectaculaires. Jonathan, le capitaine du stade toulousain handisport, ne retient pas ses coups. Il en reçoit aussi en retour. "C’est très intense, très exigeant", résume-t-il. Pour lui, les problèmes médicaux commencent à l’adolescence, sous le regard de Léo, son petit frère. Il faudra trois ans pour mettre un nom sur ses symptômes : la maladie de Charcot. Une pathologie qui entraîne la paralysie progressive de tous ses membres et le cloue dans un fauteuil. 

Une discipline encore méconne

Il fait la fierté de sa famille, mais aussi de tout un pays. Avec l’équipe de France, Jonathan a participé aux Jeux paralympiques de Rio (Brésil) et Tokyo (Japon). Le capitaine des Bleus devient même champion d’Europe en 2022, puis en 2023. Deux étoiles que Jonathan arbore fièrement dans le magasin de sport où il travaille, et qui pique parfois la curiosité des clients.

Intéresser le grand public au handisport et le sensibiliser au handicap en général, occupe une grande partie de l’emploi du temps de Jonathan. Dans quelques jours, les Bleus de Jonathan Hivernat disputeront leur Coupe du monde, ici, à la maison. Un avant-goût du coup de projecteur que les Jeux de Paris offriront à cette discipline encore méconnue. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.