Paralympiques 2024 : on vous explique les règles du rugby fauteuil

Sport de démonstration aux Jeux paralympiques d’Atlanta en 1996 avant d'intégrer durablement le programme, le rugby fauteuil peut surprendre, même s'il reprend dans les grandes lignes les règles du rugby classique.
Article rédigé par Loris Belin, Othélie Brion
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le capitaine de l'équipe de France de rugby fauteuil Jonathan Hivernat face à Kaare Momme et Leon Jorgensen (Danemark) lors d'un match de préparation aux Jeux paralympiques de Paris, le 18 juin 2024 (NICOLAS GOISQUE / MAXPPP)

Discipline spectaculaire des Jeux paralympiques 2024, le rugby fauteuil est entré dans le programme officiel à partir des Jeux paralympiques de Sydney en 2000. Son petit surnom donne le ton : le "murder ball", littéralement "ballon meurtre". Franceinfo: sport vous explique les règles de ce parasport, dont la compétition débute jeudi 29 août.

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Les règles du rugby fauteuil . (FRANCEINFO: SPORT)

Quel est le but ?

Il est identique au rugby valide, à savoir marquer le plus d'essais possibles, en dépassant la ligne d'en-but en possession du ballon.

Comment se déroule une rencontre ?

Le rugby fauteuil se dispute à quatre contre quatre, avec un ballon rond proche de celui du volley, et sur un terrain en intérieur de la même taille que celui du basketball (28 m x 15 m). La ligne d'essai mesure huit mètres de long et ne parcourt donc pas toute la largeur de l'aire de jeu. Les rencontres se disputent en quatre quart-temps de huit minutes.

Quelles sont les règles spécifiques ?

Elles sont nombreuses et au croisement de plusieurs sports. Les contacts y sont aussi importants et présents qu'au rugby, avec des fauteuils roulants spécifiques : un maniable et léger pour les attaquants, l'autre muni d'un pare-chocs pour les défenseurs.

Pour marquer, il existe principalement deux stratégies. Premièrement, l'attaquant peut, à l'image du footballeur américain, porter la balle et se frayer un chemin jusqu’à l’en-but adverse avec l’aide de ses coéquipiers qui bloquent, percutent et empêchent les défenseurs adverses de contrecarrer l’attaquant. A l'image du basket, la deuxième option consiste à multiplier les passes et déplacements (vers l'avant comme vers l'arrière) afin de se créer des espaces dans la défense adverse. Toutes les 10 secondes, le porteur du ballon doit dribbler ou faire une passe.

Ballon en main, les règles sont également très codifiées. Une équipe dispose de 40 secondes pour mener son attaque, avant de rendre le ballon. Une zone restrictive est aussi définie. Seuls trois défenseurs peuvent y être et les attaquants ne peuvent y passer que 10 secondes.

Qui peut jouer ?

Chaque équipe est composée de joueurs de niveaux de handicap différents. A chaque joueur est associée une côte, entre 0,5 et 3,5 points. Plus grande est la capacité de déplacement et de maniement du ballon de l'athlète, plus son nombre de points est important. Le total de points des quatre joueurs de l'équipe présents sur le terrain ne peut dépasser les huit points.

Les équipes, quant à elles, sont mixtes. La présence de femmes est autorisée mais ni obligatoire ni valorisée.

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