Vidéo À l'entraînement avec l'équipe de France de rugby-fauteuil

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Anciennement appelé le “murderball”, le rugby-fauteuil a aujourd’hui pris un nom plus doux. Brut a suivi l’équipe de France à l’entraînement avant les Jeux paralympiques 2024.
VIDEO. À l'entraînement avec l'équipe de France de rugby-fauteuil Anciennement appelé le “murderball”, le rugby-fauteuil a aujourd’hui pris un nom plus doux. Brut a suivi l’équipe de France à l’entraînement avant les Jeux paralympiques 2024. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Anciennement appelé le “murderball”, le rugby-fauteuil a aujourd’hui pris un nom plus doux. Brut a suivi l’équipe de France à l’entraînement avant les Jeux paralympiques 2024.

Sébastien Verdin, joueur de l'équipe de France de rugby-fauteuil, explique : "Au départ, ça s'appelait murderball. C'était un peu violent pour les gens, donc ils ont changé ça." Malgré son nom actuel, le rugby-fauteuil reste un sport de contact intense, mélangeant des éléments du hockey, du football américain, du rugby et même du volley-ball.

Le rugby-fauteuil se joue en 4 contre 4, avec des quart-temps de 8 minutes chacun. "Le but : on a deux plots et il faut franchir la ligne avec le fauteuil et le contrôle du ballon pour marquer un point à chaque fois", mentionne Sébastien Verdin. Les fauteuils sont spécialement conçus, avec un pare-chocs renforcé à l'avant pour les contacts. "Tout contact devant l'axe des roues est autorisé, par contre, derrière, c'est interdit", précise le joueur. 

S'adapter aux handicaps des coéquipiers

Une des particularités du rugby-fauteuil est la grande variété de handicaps présents sur le terrain. Les joueurs doivent constamment s'adapter aux capacités de leurs coéquipiers. "Nous, quand on joue, on doit en plus prendre en compte le handicap de nos coéquipiers", explique Sébastien Verdin. Cela implique des ajustements tactiques, comme choisir à qui faire la passe en fonction des limitations physiques.

De plus, l'équipe doit aussi tenir compte des handicaps adverses pour exploiter leurs faiblesses. "Quand on défend contre une équipe, on va faire en sorte que leurs joueurs qui ont les plus gros handicaps aient le ballon justement", admet le joueur sans détour. Un esprit d'équipe et une grande adaptabilité sont cruciaux dans ce sport exigeant.

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