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Vidéo Paralympiques 2022 : en larmes, Cécile Hernandez retrace son parcours compliqué jusqu’au titre paralympique

Publié le 07/03/2022 12:56

Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min

La championne paralympique Cécile Hernandez revient sur son combat pour faire ces Jeux de Pékin ! Championne paralympique de snowboard cross, Cécile Hernandez revient sur son parcours et son combat pour être autorisée à concourir dans ces Jeux de Pékin 2022.

franceinfo: sport

France Télévisions - Rédaction Sport

Grande favorite de la compétition de snowboardcross LL2 à Pékin, la Française a remporté lundi la médaille d'or en surclassant la concurrence.

Une médaille d’or synonyme de libération. Invitée sur le plateau de France Télévisions après son titre en snowboard cross dans la catégorie LL2, lundi 7 mars, Cécile Hernandez n'a pu retenir ses larmes au moment de prendre la parole : "Ça a déjà été très compliqué d’arriver à ces Jeux. Ma catégorie a été supprimée et j’ai demandé à courir avec des filles qui avaient un handicap moins important que le mien. Sur le papier et dans les valeurs du sport, ça ne pose pas de problème normalement. Puis finalement, quand on a vu que je pouvais aussi battre ces filles-là, on n'a plus voulu de moi".

Alors qu’elle a obtenu son ticket pour les Jeux paralympiques d’hiver de Pékin 2022 au dernier moment, elle a longuement pensé qu’elle irait en Chine sans que personne ne remette en cause sa présence. Et pourtant, lors des entraînements officiels, un membre de la délégation chinoise a ouvertement critiqué la Française. "Il dit au directeur de course : ‘Nous, on ne veut pas qu’elle soit là. Juste avant mes trainings quoi. Je ne pensais vraiment pas que j’allais vivre quelque chose d’aussi fort.

"On m'en veut"

"Ça a été tellement compliqué, ajoute-t-elle. On attend encore une lettre de la justice pour la prochaine course. On m’en veut.".

Cécile Hernandez ne comprend pas le comportement de ses adversaires. Pour elle, l’image que l’on a de sa maladie (la sclérose en plaques) ne colle pas à la réalité. "On a un corps entier et parce qu’on a un corps entier, c’est un handicap invisible. On pense que je n’ai pas de raison d’être là alors que je suis handicapée de la racine de mes cheveux jusqu’à la pointe de mes orteils. Mon handicap, à aucun moment il n’est compensé."