Paralympiques 2024 : le "Journal des Jeux" du samedi 7 septembre
Dans les bras de sa mère, à peine la course terminée, elle était inconsolable car son rêve de victoire aux Paralympiques de Paris est parti en fumée : Nantenin Keïta avait pourtant remporté le titre sur 400 mètres il y a huit ans. Mais pour son ultime rendez-vous, la porte drapeau tricolore finit sixième. "C'est la première fois que ma famille venait me voir courir et je repars comme ça (...). Ça me fait super mal au cœur" confie-t-elle en larmes.
Lucas Didier se contente de l'argent
Rémi Boué, en para canoë, se rend au podium en dansant pour être récompensé. Il visait l'or mais repart avec la médaille de bronze. Elle a tout de même une saveur particulière pour lui : "Il y a quasiment dix ans jour pour jour, je devenais paraplégique et aujourd'hui, je suis devant mon public en remportant une médaille paralympique", s'extasie le champion.
En finale de tennis de table, la marche était trop haute pour Lucas Didier. Il remporte quand même la médaille d'argent. Avec celles de son frère Ugo, la famille en comptabilise quatre pour ces Jeux de Paris. C’est la belle histoire des Jeux olympiques et paralympiques. Tara Davis-Woodhall et son mari Hunter Woodhall ont tous les deux remporté une médaille d’or, saut en longueur pour elle et 400m pour lui... Comme ça, pas de jaloux.
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