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Vidéo Jeux paralympiques : Florian Jouanny raconte son parcours au guidon de son handbike

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Il vient de remporter la médaille d'or pour ses premiers Jeux paralympiques. Tétraplégique depuis un accident de ski, Florian Jouanny raconte son parcours au guidon de son handbike, un vélo propulsé à la force des bras.
VIDEO. Jeux paralympiques : Florian Jouanny raconte son parcours au guidon de son handbike Il vient de remporter la médaille d'or pour ses premiers Jeux paralympiques. Tétraplégique depuis un accident de ski, Florian Jouanny raconte son parcours au guidon de son handbike, un vélo propulsé à la force des bras. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il vient de remporter la médaille d'or pour ses premiers Jeux paralympiques. Tétraplégique depuis un accident de ski, Florian Jouanny raconte son parcours au guidon de son handbike, un vélo propulsé à la force des bras.

"Quand j'y pense, ça m'étonne, mais je commence à me rendre compte que je l'ai fait, quoi, que ça y est, je suis champion paralympique. Deux courses, deux médailles et surtout une médaille d'or, c'est la folie !"

À 29 ans, Florian Jouanny est champion paralympique, médaillé d'or en handbike pour sa première participation. Victime d'un grave accident de ski en 2011, Florian est tétraplégique : il n'a pas de mobilité au niveau des jambes et du tronc. Il a également des séquelles au niveau des mains. "En fait, sur mon handbike, j'ai les mains qui sont dans des orthèses et qui sont accrochées aux pédales parce que je ne peux pas serrer les poignets, donc je tire et je pousse, mais pareil, pour la poussée, j'ai les triceps qui sont un peu touchés, donc il y a moins de rythme", détaille-t-il. Ainsi, seuls une partie de ses bras et de ses pectoraux et ses muscles du haut du dos fonctionnent.

Du loisir aux compétitions...

Florian Jouanny fait d'abord du handbike en loisir. En 2017, il devient le premier européen tétraplégique à terminer un ironman, un triathlon extrême. Puis, il se met au handbike en compétition, un vélo qui se propulse à la force des bras. "En fait, nous, on est allongés, on est très proches du sol. On a un petit appui-tête qui nous permet de voir juste au-dessus du pédalier", explique-t-il. "Il faut pas trop penser que c'est dur, parce que sinon on se met des barrières psychologiques", estime le médaillé d'or. Celui qui "aime se dépasser" va ainsi pouvoir savourer cette médaille d'or mais il ne compte pas s'arrêter là.

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