Vidéo Para-judo : à l'entraînement avec Nacer Zorgani

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Durée de la vidéo : 3 min
Brut a suivi Nacer Zorgani, para-judoka malvoyant de 38 ans, à l’entraînement avant les Jeux paralympiques de Paris 2024.
VIDEO. Para-judo : à l'entraînement avec Nacer Zorgani Brut a suivi Nacer Zorgani, para-judoka malvoyant de 38 ans, à l’entraînement avant les Jeux paralympiques de Paris 2024. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Brut a suivi Nacer Zorgani, para-judoka malvoyant de 38 ans, à l’entraînement avant les Jeux paralympiques de Paris 2024.

Nacer Zorgani, para-judoka malvoyant originaire de Marseille, explique : "Quand j'ai commencé à perdre la vue, j'avais 17 ans. Je souffre d'une rétinopathie pigmentaire, mais jamais je n'avais envisagé d'arrêter le sport." Malgré les défis posés par son handicap visuel, Nacer Zorgani a embrassé une carrière sportive diversifiée, pratiquant la boxe, le kick-boxing, le karaté, l'aïkido et le sabre japonais avant de se consacrer au judo à l'âge de 14 ans. 

Cédric Margalejo, entraîneur de Nacer Zorgani, décrit l'entraînement intensif de son athlète : "Nacer est sur une phase d'échauffement où il fait des uchi-komis, des répétitions de mouvements, qui lui permettent d'affiner toutes ses techniques."

“Les Jeux, c’était un rêve lointain”

Nacer Zorgani déclare : "Je n'avais jamais fait de judo de compétition. À aucun moment je me suis dit : 'Je vais faire les Jeux.' C'était un rêve lointain." Cependant, sa persévérance a porté ses fruits lorsqu'il a appris sa sélection pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 le jour même où il a obtenu sa ceinture noire. Avec humilité, Nacer Zorgani confie : "Il y a dix ans, j'étais au bout du rouleau, au fond du trou. Être là... j'ai déjà gagné, moi, en fait."

Après les Jeux, Nacer Zorgani envisage une carrière dans le stand-up, l'animation radio et même de commenter les combats de boxe à Las Vegas. Cependant, son rêve ultime reste de participer aux Jeux Paralympiques de Los Angeles en 2028, si son corps le lui permet. "Inch'Allah, comme on dit dans le Poitou", conclut-il avec un clin d'œil.

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