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JO : l'équitation française repart les oreilles basses

La France n'a remporté aucune médaille à cheval, ni en individuel, ni par équipes. Fffprrrrr.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 08/08/2012 17:32 Mis à jour le 08/08/2012 17:32

Temps de lecture : 2min

Le cavalier Kevin Staut, sur Silvana, faisait partie des chances de médaille française en saut d'obstacles. (MIKE HUTCHINGS / REUTERS)

JO 2012 - Après la débâcle par équipes, la défaite en individuel. Kevin Staut, Simon Delestre et Olivier Guillon n'ont pas réussi à remporter une médaille, mercredi 8 août, dans l'épreuve individuelle de saut d'obstacles des Jeux olympiques, au parc royal de Greenwich, à Londres. Le premier Français, Olivier Guillon, est 12e ex-aequo. Simon Delestre est 19e. Kevin Staut, qui soulevait pourtant plein d'espoir, n'a même pas atteint la dernière manche de la finale. C'est le Suisse Steve Guerdat qui décroche la médaille d'or.

Les cavaliers français de saut d'obstacles avaient au moins pour objectif un podium par équipes aux JO de Londres, en ligne avec les médailles d'argent aux Jeux équestres mondiaux de 2010 et aux Championnats d'Europe 2011. "On serait déçus de ne pas avoir de médaille", résumait Pénélope Leprévost. La France a finalement terminé à la 12e place de la première manche du Grand Prix, dimanche.

"Une ambiance inégalée en trente ans"

Loin de l'ambiance délétère qui avait plombé l'équipe, 4e en 2000 à Sydney, et la non-qualification de 2008, le concours de saut d'obstacles tricolore espérait mieux. "Je n'ai pas connu autre chose qu'une équipe soudée. D'ailleurs, à Madrid [aux Championnats d'Europe], Michel Robert [vétéran des "Vestes bleues" à 63 ans] avait dit qu'il n'avait jamais ressenti en trente ans une telle ambiance", avait complété Pénélope Leprévost.

Le sélectionneur-entraîneur Henk Nooren avait d'ailleurs entretenu cette osmose avec un stage terminal, chez lui à Engis, près de Liège (Belgique). Le technicien néerlandais doit quitter ses fonctions de sélectionneur après les Jeux, mais devrait rester au sein de la Fédération française d'équitation avec un rôle élargi d'entraîneur.

Côté dressage, les chances de médaille étaient plus réduites. Jessica Michel, seule Française en lice, était surtout là pour se chauffer. "Le podium, c'est utopique pour cette année", concédait la jeune Nantaise, finalement arrivée avant-dernière au Grand Prix spécial. "Une médaille en 2016, ça reste l'objectif."

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