L'OM balayé par le Bayern : il n'y a plus de club français en Ligue des champions...

L'OM n'a pas réalisé l'exploit à Munich. Battus 2-0, le même score qu'au match aller, les Marseillais quittent la Ligue des champions en quarts de finale. Un score qui reflète bien la physionomie de la rencontre, tant les Bavarois se sont procurés d'occasions. Le score était acquis à la pause, grâce à un doublé de l'avant-centre croate Olic, à chaque fois bien servi par ses partenaires. Le score s'élève donc à 4-0 sur l'ensemble des deux matchs. Mais c'est au match aller que les Marseillais peuvent avoir des regrets.

On a aimé
- la première période. Riche, inspirée, des deux côtés. Une kyrielle d'occasions, de beaux gestes de part et d'autre (le petit pont de Cheyrou, les dribbles de Ribéry, les frappes de loin de Kroos...).
- Nicolas N'Koulou. Le défenseur central a été le meilleur joueur de l'OM contre Munich, mais même le meilleur Olympien depuis le début de la saison.
- Steve Mandanda. Bien qu'il se soit incliné deux fois, le gardien international a réalisé une série de parades remarquables en fin de première période.
- l'attaque du Bayern. Discret au match aller, Ribéry a réussi à déstabiliser à plusieurs reprises la défense olympienne. L'avant-centre d'un soir, Ivica Olic, a été d'une efficacité redoutable. Toni Kroos, n°10, a enchaîné les missiles de loin. Le Bayern a fait plaisir à son public.
- le public marseillais, qui a mis un mouchoir sur sa grève des encouragements pour encourager son équipe dans l'adversité. En début de rencontre, on n'entendait qu'eux à l'Allianz-Arena.

On a moins aimé
- la seconde période. Didier Deschamps avait demandé à ses hommes "de l'honneur et de la fierté pour les 45 dernières minutes", il n'a été que partiellement entendu. Par craindre de prendre une valise, les Marseillais se sont surtout appliqués à bien défendre.
- Brandao. L'attaquant brésilien marque des buts en se faisant des passes du dos en 8e de finale contre l'Inter, mais loupe des têtes face au but à deux mètres des cages!
- Mine de rien, c'est le 10e match sans victoire de l'OM.

Au sacro-saint indice UEFA, cette élimination signifie que le Portugal dépasse la France. Concrètement, cela veut dire qu'un club français devra passer un tour préliminaire de plus avant d'accéder aux phases de poule l'année prochaine. Cette rétrogradation marque surtout le déclin de nos clubs, incapables d'accéder au dernier carré des compétitions européennes.