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L'UMP somme Audrey Pulvar d'arrêter ses interviews politiques

La compagne d'Arnaud Montebourg, devenu ministre du Redressement productif, est dans le collimateur de l'UMP, qui s'insurge de la voir continuer ses émissions politiques.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, le 9 octobre 2011 au soir des primaires socialistes. (THOMAS COEX / AFP)

Pour l'UMP, le couple Montebourg-Pulvar doit choisir dès cette semaine entre "le redressement productif et la décence médiatique". Dans un communiqué publié lundi 21 mai, Geoffroy Didier, secrétaire national de l'UMP, épingle Audrey Pulvar, qui poursuit son activité de journaliste politique.

Audrey Pulvar a arrêté une de ses émissions, qu'elle animait sur France Inter, mais samedi soir sur France 2, elle était face à Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste, auquel appartient son compagnon. "En interviewant samedi soir des responsables politiques, dont un leader socialiste, dans le cadre de la campagne des élections législatives et sur une chaîne de télévision du service public, Audrey Pulvar a démontré à quel point elle n'avait aucune déontologie", accuse le conseiller régional UMP.

L'UMP rappelle le précédent Borloo-Schoenberg

Geoffroy Didier fait allusion à l'émission "On n'est pas couchés" sur France 2, où était invité, samedi, Harlem Désir. Il appelle à ce que "d'ici la prochaine même émission", qui sera diffusée samedi, Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar fassent un choix. "Si Audrey Pulvar souhaite poursuivre ses interviews politiques, Arnaud Montebourg doit alors immédiatement donner sa démission à Jean-Marc Ayrault, au nom de la prétendue exemplarité affichée par le Premier ministre. (...) Si Arnaud Montebourg souhaite rester au gouvernement, sa compagne doit alors immédiatement interrompre toute interview politique", insiste Geoffroy Didier.

Le responsable UMP n'a pas manqué de rappeler le précédent Borloo-Schoenberg. "Le ministre semble avoir la mémoire bien sélective : il est loin, le temps où il réclamait lui-même l'interruption des interviews de Béatrice Schoenberg lorsque Jean-Louis Borloo avait été nommé au gouvernement..."

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