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Le coureur cycliste Di Grégorio officiellement mis en examen

MARSEILLE - L'avocat du coureur de Cofidis a annoncé que son client était mis en examen. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Rémy Di Grégorio (au centre), et son avocat Dominique Mattei (à droite), le 12 juillet 2012. (GERARD JULIEN / AFP)

Le coureur cycliste de l'équipe Cofidis Rémy Di Grégorio a été mis en examen jeudi 12 juillet à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour détention de matériel prohibé, a annoncé son avocat Dominique Mattei. Le coureur a été interpellé mardi à Bourg-en-Bresse (Ain), lors de la première journée de repos du Tour de France.

"Il est mis en examen pour détention de produits réputés dopants", a dit Mattei à la sortie du tribunal de grande instance où le cycliste avait été transféré dans la matinée, après 48 heures en garde à vue. Le chef de mise en examen retenu par le parquet est la "détention d'un procédé interdit sans justification médicale".

Un kit d'injection de glucose

Le procédé en question est un "kit d'injection de glucose", a précisé le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, un peu plus tôt dans la journée. Selon le procureur, le coureur a apporté ce kit à un naturopathe de 75 ans, dont le cabinet se trouve à Marseille et qui a pratiqué l'injection. La détention, sans justification, d'un tel kit est passible d'un an d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. Le parquet a requis le contrôle judiciaire de Rémy Di Grégorio.

"Quelle est la frontière entre une préparation physique performante telle qu'elle est conseillée par des praticiens et le dopag ? Ce sont donc les expertises qui détermineront cela", a réagi Dominique Mattei, évoquant des "traitements homéopathiques". Le naturopathe a quant à lui admis aux gendarmes avoir fait des transfusions sanguines au coureur. Il devait être mis en examen pour "administration à un sportif de substance ou procédé interdit", ce qui est puni de cinq ans d'emprisonnement.

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