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Athlétisme : le test positif du sprinteur Britannique CJ Ujah, médaillé d'argent au 4x100 m à Tokyo, confirmé

L'athlète britannique CJ Ujah a vu, mardi, son échantillon B confirmé positif lors des Jeux olympiques de Tokyo.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le sprinter britannique Chijindu Ujah a vu son échantillon B confirmer le résultat du premier test antidopage. (JAVIER SORIANO / AFP)

Des substances prohibées ont été détectées dans le deuxième échantillon du sprinteur britannique Chijindu "CJ" Ujah, médaillé d'argent du relais 4x100 m des JO de Tokyo, a déclaré, mardi 14 septembre, l'Agence internationale de contrôle antidopage (ITA). Cette annonce signifie que la Grande-Bretagne a de fortes chances d'être disqualifiée de la finale du relais 4x100 m masculin et perdre sa médaille obtenue derrière l'Italie et devant le Canada. La Chine avait quant à elle terminé 4e de la course.

"L'ITA confirme qu'à la demande de l'athlète, l'échantillon B a été analysé par le laboratoire accrédité par l'Agence mondiale antidopage de Tokyo le 19 août et que cette procédure a confirmé le résultat obtenu sur l'échantillon A", écrit l'agence dans son communiqué. Le 12 août, CJ Ujah avait été suspendu par l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) après la découverte dans son organisme de "substances interdites ostarine et S-23, qui sont classifiées comme des SARM (selective androgen receptor modulators)" et généralement utilisées pour augmenter la masse musculaire.

Une affaire désormais entre les mains du TAS

Le dossier de l'athlète britannique avait été transmis par l'ITA à la chambre antidopage du Tribunal arbitral du sport, le 8 septembre. "La CAD TAS va étudier l'affaire de la découverte d'une violation des règles antidopage et une éventuelle disqualification de l'équipe masculine de 4X100 m britannique", a poursuivi l'instance internationale. Les règles antidopage du Comité international olympique et de la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics) prévoient la disqualification automatique de toute équipe de relais si un de ses membres est condamné pour violation des dites règles.

"Une fois que l'affaire aura été traitée conformément selon les règles antidopage du CIO, elle sera transmise à l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) pour décider d'éventuelles sanctions allant au-delà des Jeux olympiques de Tokyo 2020", précise encore l'Agence dans son communiqué. De son côté, l'athlète de 27 ans avait démenti avec véhémence ces accusations, se disant "choqué et dévasté" par l'annonce. "Pour être tout à fait clair, je ne suis pas un tricheur et je n'ai jamais pris ou ne prendrai jamais volontairement des substances prohibées", avait-il assuré. "J'aime mon sport et je sais les responsabilités que j'assume à la fois en tant qu'athlète et qu'équipier".

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