Reportage "Une piste violette, je n'en avais jamais vu" : à un mois de Paris 2024, le Stade de France passé en revue par les athlètes

Une centaine de sportifs ont été invités à tester les nouvelles installations du Stade de France qui accueillera notamment les épreuves d'athlétisme.
Article rédigé par franceinfo
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Le Stade de France accueillera les épreuves d'athlétisme et la compétition de rugby à sept. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Ce sera l’un des sites emblématiques des Jeux de Paris 2024 : le Stade de France accueillera notamment les épreuves d’athlétisme, tel un temple de la discipline reine olympique. Après plusieurs mois de travaux, le Comité d’organisation a récupéré les clefs début juin. Le temps de faire les premiers réglages et notamment de finaliser l'installation de la fameuse piste d'athlétisme de couleur... violette.

Mardi 25 juin, quelque 150 athlètes de niveau régional ont été invités à tester les nouvelles installations. Pas de public pour cette fois, mais l’idée pour les organisateurs était de corriger tous les défauts avant le jour J.

"Une joie !"

Les starting-blocks flambant neufs sont installés au départ et les athlètes séparés par des lignes d’un blanc éclatant. La course défile sur les nouveaux écrans géants et même si le chronomètre dernier cri affiche 10 sec 88, très loin des minima du 100 mètres, ce sont bien des JO... avant les JO, que vit Raphalledy Guillaume.

Des athlètes de niveau régional ont testé la piste violette d'athétisme du Stade de France, le 25 juin 2024. (EMMA SARRANGO - FRANCEINFO - RADIO FRANCE)

Cet athlète de 17 ans niveau cadet est conquis par la nouvelle piste violette : "J'avais l'impression de m'envoler. Une piste violette je n'en avais jamais vu et c'est vraiment une très bonne couleur que la France a choisie. C'est une joie rien que de voir la couleur."

"C'est un bonheur, personne n'a couru ici avant nous, je suis le troisième homme à avoir franchi la ligne !"

Raphalledy Guillaume, athlète

à franceinfo

Corriger les "petits détails"

Mais les athlètes sont surtout invités à critiquer sans retenue, explique Alain Blondel, responsable athlétisme pour paris 2024. "Entre la théorie sur les plans et la pratique où on se rend compte qu'il y a une ligne qui n'a peut-être pas bien été copiée comme il fallait, le sautoir à la perche, l'alimentation électrique... Il n'y a pas de catastrophe du tout qui ferait qu'on se dit que ça va devenir un peu risqué. Ce sont des petits détails qui sont en quelques secondes faciles à mettre en place", explique-t-il.

Reste à affiner aussi la transition avec le rugby à sept qui précédera l’athlétisme pour la première fois dans l’histoire des JO. Il y aura à peine 36 heures pour transformer le stade entre les deux disciplines.

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