Reportage Paris 2024 : premiers tests en configuration olympique pour le badminton, à la nouvelle Arena

Habitués au stade Pierre-de-Coubertin, les amateurs de badminton ont pu, cette semaine, découvrir la configuration olympique de l'Arena de la Porte de la Chapelle de Paris, pour l'Open de France de badminton.
Article rédigé par franceinfo - Hugo Marsault
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
L'Arena de la Porte de la Chapelle de Paris accueille, cette semaine, l'Open de France de badminton. (HUGO MARSAULT / RADIOFRANCE)

La nouvelle Arena de la Porte de la Chapelle de Paris en configuration olympique pour le badminton. Cette semaine, l'Open de France, l'un des dix tournois les plus prestigieux au monde, s'y est installé pour la première fois. À moins de cinq mois des Jeux, joueurs et supporters ont pu tester les installations qui accueilleront la crème du volant et de la raquette en juillet prochain.

On n’y est pas encore mais le décor est planté : quatre filets dressés, quatre terrains tracés. Les meilleurs joueurs et joueuses du monde sous les projecteurs. Habituée de l'Open de France, Natacha apprécie la nouvelle mouture : "Coubertin, c'était beaucoup plus éclairé. Alors que là on est vraiment, nous spectateurs, dans la pénombre et les terrains bien illuminés. Donc ça permet vraiment d'être focus."

"Les tribunes sont moins verticales"

Pour mettre en valeur le spectacle, les 8 000 places en tribune sont plongées dans l'obscurité. Difficile de discerner Mathieu venu, comme chaque année, de Bretagne pour suivre la compétition. Il a pris des places pour le tournoi olympique : "La disposition des terrains, la visibilité par rapport aux tribunes, c'est super. On est intégrés à fond dans le match."

Habituellement organisé dans le stade Pierre-de-Coubertin, l'Open de France est de retour dans la capitale après une étape à Rennes en octobre dernier. Christophe et Damien se prêtent au jeu des différences : "Je trouve qu'on a une vision plus large que Coubertin, on est plus écartés du terrain. Les tribunes sont moins verticales, elles sont plus évasées au niveau du jeu", détaille l'un. "Le seul point un petit peu négatif c'est que qui dit grande salle, dit que le volant est un peu plus lent. Donc c'est un peu moins spectaculaire que dans l'ancienne salle qui était à Coubertin", ajoute l'autre.

"Ce serait parfait s'il n'y avait pas de vent"

Mardi, Toma Junior Popov était le premier tricolore à tester le nouveau terrain de Jeux, avec un grand J. Moins habitué que son adversaire de Singapour aux grandes arènes, plus aérées et plus fraîches, le Français a eu un peu de mal à faire vivre un volant ralenti par le vent : " C'est grand, c'est un peu géant. Je pense que ce serait parfait s'il n'y avait pas de vent. Là il y a les climatisations, etc..., donc le volant bouge. Disons qu'on essaye de ne pas faire de faute dans le terrain au lieu de faire une tactique assez pure donc ça mine un peu le jeu."

Battu dès son entrée en lice, le Français mais a pu profiter du soutien. Et prendre quelques repères : "Il y a quand même une petite ambiance, comme à chaque fois. Je pense que tous les jours on rêve qu'un jour ça se remplisse." Logiquement clairsemée en début de semaine, l'Arena devrait se garnir davantage ce week-end pour les demi-finales et finale, en attendant les Jeux. Rendez-vous le 27 juillet pour les premiers coups de raquettes olympiques.

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