JO de Paris 2024 : "On ne s'attendait pas à vendre autant par jour", s'enthousiasment des commerçants de Vaires-sur-Marne

La commune de Seine-et-Marne voit arriver, chaque jour, environ 16 000 spectateurs des épreuves olympiques. Une manne financière importante pour certains commerçants.
Article rédigé par franceinfo
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Les volontaires allongés, après le départ des rameurs, le 30 juillet 2024 à Vaires-sur-Marne, lors des Jeux olympiques de Paris 2024. (GROSCLAUDE ALAIN / AFP)

C'est aussi cela "l'effet JO". Après chaque session en plein soleil, des milliers de spectateurs viennent se rafraîchir et manger Place de la République, à Vaires-sur-Marne, commune de 13 500 habitants en Seine-et-Marne. La ville accueille depuis le samedi 27 juillet les épreuves d'aviron et de canoë-kayak au sein de sa base nautique. Le temps des Jeux, cette place prend des airs de kermesse géante avec des food-trucks et des terrasses à l'ombre. "On ne lève pas la tête, on y va, il fait 50 degrés dans le camion. On est trois et puis on y va", explique Betty, vendeuse de frites belges, en plein rush.

Pour les commerçants, il faut jongler entre le français et l'anglais. Balaz, un touriste hongrois, a choisi de manger au Vaires Café avec sa petite amie. "On aime beaucoup, on a été surpris de trouver quelque chose ici, explique-t-il. Il y a de quoi faire pour les gens qui vont aux Jeux olympiques. C'est mieux que de manger sur le site. On a une vraie fourchette, un vrai couteau, c'est comme dans un restaurant."

Une aubaine... et des projets

Pour Félix, le responsable de la brasserie, les JO sont une aubaine. "On a refait le stock, on a passé quatre fois plus de commandes. Les fûts de bière partent comme de l'eau, c'est dingue", raconte-t-il, euphorique. Son record ? Plus de 650 litres en une seule journée, "du jamais-vu" pour le barman.

"Le chiffre d'affaires a triplé, voire quadruplé. On n'était pas aussi préparé !"

Félix, responsable du Vaires Café

à franceinfo

De l'autre côté de la place, la pizzeria s'est diversifiée. Elle vend aussi des burgers et des salades. Le plus dur est de gérer les stocks. "Les courses, on les fait trois ou quatre fois par jour. On ne s'attendait pas à vendre autant par jour. Même si on s'y prépare, on a l'impression que le lendemain, on en vend le double", explique Fati, la gérante.

C'est "presque comme à Noël", raconte Régis, le gérant de la saumonerie juste à côté. L'été, c'est normalement une période creuse pour lui, mais là, il engrange 600 euros en moyenne par jour, de quoi faire des investissements : "J'ai le projet depuis un petit bout de temps d'avoir des casiers réfrigérés en libre-service, sept jours sur sept. Le projet va pouvoir financièrement se concrétiser de manière plus pérenne", se félicite-t-il. 

Pour les commerçants, la période olympique n'est pas encore terminée, il reste encore quatre jours d'épreuves. Après les JO, ils bénéficieront d'un nouvel afflux de touristes grâce aux Jeux paralympiques.

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