"Chaque fois que je vois nos athlètes, mon cœur s'enflamme" : aux JO de Paris 2024, l'émotion et la fierté des ressortissants ukrainiens
"J’éprouve beaucoup de fierté, reconnaît Ioulia, dimanche 4 août, au moment ou un boxeur ukrainien assure une médaille pour son pays. Depuis l’invasion russe, elle vit en Roumanie et est venue à Paris spécialement pour les Jeux olympiques ."Chaque fois que je vois des athlètes ukrainiens, mon cœur s'enflamme parce que je vois quelqu'un de mon pays. Je suis très fière de nos athlètes." L’Ukraine vit forcément des JO très différents des autres nations. En guerre totale avec la Russie depuis deux ans et demi, Kiev a envoyé à Paris la plus petite délégation olympique de son histoire, avec 140 athlètes seulement.
Selon les autorités ukrainiennes, près de 500 athlètes ou entraîneurs ont été tués par les forces russes. Certains auraient pu prétendre à une qualification olympique. Beaucoup sont partis vivre et s’entraîner à l’étranger, mais pour ceux qui sont restés en Ukraine, les conditions d’entraînement sont comme la vie : éprouvantes. "Tout le monde n’est pas au courant des conditions d’entraînement", indique Ivan Bandachuk, responsable adjoint de la délégation ukrainienne.
"Il y a des bombardements tous les jours. Si, par exemple, tu t’entraînes à la piscine, tu ne peux pas savoir où la bombe va tomber, ni même si tu vas pouvoir finir ton entraînement."
Ivan Bandachuk, responsable adjoint de la délégation ukrainienneà franceinfo
Samedi 3 août, les sabreuses ont apporté sa première médaille d’or à l’Ukraine aux Jeux de Paris. Cette nation d’ordinaire si forte dans des disciplines comme l’escrime, la boxe, la lutte, ou la natation synchronisée n’a pour l’heure récolté que six médailles, contre 19 à Tokyo.
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