JO d'hiver 2030 : l'organisation officiellement confiée aux Alpes françaises, "sous conditions"

Le vote tenu lors de la 142e session du Comité international olympique a validé, mercredi, la candidature des Alpes françaises pour la tenue des Jeux olympiques d'hiver 2030.
Article rédigé par Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, confirme la tenue des Jeux olympiques d'hiver 2030 aux Alpes françaises, le 24 juillet 2024 à Paris. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Les Alpes françaises auront leurs Jeux. Alors que l'instabilité politique dans l'Hexagone avait un temps fait planer un doute, le Comité international olympique (CIO) a voté en faveur de la candidature française pour les Jeux d'hiver 2030, mercredi 24 juillet. Cette attribution officielle, réalisée lors de la 142e session du CIO, est toutefois "sous conditions". Sur 95 voix, la candidature des Alpes françaises en a reçu 84 en sa faveur, pour sept abstentions, et quatre "non".

Le comité d'organisation devra toutefois remplir des directives du CIO. Les Alpes françaises ont toutefois fourni les premiers contrats signés avant la session a précisé John Coates, vice-président du CIO. Reste désormais à fournir les documents de garantie financière, pour le moment gelés à la suite de la dissolution de l'Assemblée, et à la démission du gouvernement. Le président de l'instance olympique, Thomas Bach, a fixé à "avant le 1er octobre" le délai maximal pour que l'Etat fournisse sa garantie au CIO, puis "au plus tard le 1er mars" pour que celle-ci soit ratifiée par le parlement.

Ce qui n'est traditionnellement qu'un protocole d'usage a cette fois eu une teneur particulière. Les garanties financières nécessaires à la validation d'une organisation engagent la responsabilité du pays-hôte et doivent ainsi être signés par le Premier ministre. Le gouvernement démissionnaire mené par Gabriel Attal gère actuellement "les affaires courantes" et n'a pas pu permettre de livrer ces documents. Ceux-ci pourront désormais l'être ultérieurement à une échéance fixée par le Comité international olympique.

Le futur Premier ministre chargé d'une "loi olympique" avec le prochain gouvernement

"Merci au CIO pour sa confiance en notre pays et sa montagne. Je sais aussi votre vigilance et nous continuerons d'améliorer les choses dans les semaines, les mois à venir, et jusqu'en 2030", a assuré, rassurant, Emmanuel Macron.

"Vous allez aimer Paris 2024, vous allez adorer les Alpes françaises 2030" avait clamé le chef de l'Etat avant ce vote décisif. Emmanuel Macron avait ajouté qu'il demanderait au prochain Premier ministre de s'assurer de "la garantie financière" de cette candidature, et "de promulguer une loi olympique dans le nouveau gouvernement". "Nous portons désormais la grande responsabilité d’offrir au monde des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver sobres et durables, des Jeux au service du territoire qui laisseront un héritage au bénéfice de tous" s'est pour sa part félicité Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ces Jeux d'hiver seront les quatrièmes à se tenir sur le sol français, après Chamonix où avait eu lieu la toute première édition il y a cent ans, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992.

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