Contrôles sanitaires pendant les JO : "Il faut rassurer à la veille d'un événement majeur", admet le président des hôteliers et restaurateurs d'Ile-de-France

"Que les contrôles soient diligentés, soient intensifiés, ça fait partie des bonnes pratiques des pouvoirs publics", estime Pascal Mousset, vendredi sur franceinfo.
Article rédigé par franceinfo
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Une terrasse d'un restaurant à Paris. (GILLES TARGAT / GILLES TARGAT)

"Il faut rassurer à la veille d'un événement majeur", a admis vendredi 12 avril sur franceinfo Pascal Mousset, président du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) pour Paris et l'Ile-de-France, alors que le gouvernement compte renforcer la sécurité alimentaire à l'approche des JO de Paris 2024. L'exécutif prévoit d'effectuer 100 000 contrôles cette année, soit presque le double par rapport à 2023. "Je le comprends parfaitement", assure Pascal Mousset. "C'est un événement mondial. Que les contrôles soient diligentés, soient intensifiés, ça fait partie des bonnes pratiques des pouvoirs publics."

Mais le président du GHR d'Ile-de-France assure que l'ensemble des professionnels, "qu'ils soient traiteurs, restaurateurs, cafetiers, n'attendent pas les contrôles pour satisfaire à toutes les exigences qui sont d'ordre sanitaire". "C'est notre première responsabilité. Quand on est restaurateur hôtelier ou traiteur, c'est d'assurer une qualité sanitaire exemplaire. Et tout le monde est prêt pour cet été." 

Des besoins en ressources humaines "anticipés"

A l'approche des Jeux olympiques, Pascal Mousset souligne que "les traiteurs ont déjà un cahier des charges bien rempli", avec "des commandes actées". Ils ont donc "déjà anticipé les besoins en ressources humaines". 

"Les traiteurs d'Ile-de-France, sont parmi les traiteurs les plus demandés dans le monde. Ils vont réaliser l'exercice de leur métier aux quatre coins de la planète. Aujourd'hui, cet événement ne leur fait pas peur."

Pascal Mousset, président du GHR Ile de France

sur franceinfo

L'activité de ces professionnels est "simplement décalée dans le temps par rapport à leur pic d'activité habituel qui est juin", précise le président du GHR Ile-de-France. Ils vont donc "avoir une activité en août qui est une période habituelle où ils sont au ralenti". Pascal Mousset se veut confiant. En termes de personnels, les besoins en ressources humaines ont été "anticipés", "que ce soit en production ou en service". Les professionnels ont "gardé une bonne partie de leurs collaborateurs qui, habituellement partaient en congés au mois d'août". Ils ont été "mobilisés pour cette période" en décalant "les périodes de congés payés"

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