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Le retour des coupes du monde

Cécilia Berder, membre de l'équipe de France d'escrime, fait le tour de l'actualité olympique et paralympique en vue des Jeux de Paris en 2024.

Article rédigé par franceinfo, Cécilia Berder
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les deux orléanaises Manon Brunet (à gauche) et Cécilia Berder seront d'attaque pour le Grand Prix du 13 novembre. (BIZZI TEAM)

Les coupes du monde d'escrime sont de retour. Ce 13 novembre, Orléans organise le premier Grand Prix de la saison 2021. Alors que les autres sports olympiques ont repris quasiment normalement, l'escrime met du temps à retrouver un calendrier international du fait d'un cahier des charges très exigeant vis à vis des conditions sanitaires.

Encore aujourd'hui une majorité de villes dans le monde continuent de jeter l'éponge. Dubaï et Salt Lake City sont les dernières villes en date à avoir annulé leur événement. Même pour certaines délégations, se déplacer s'avèrent être un défi. Par exemple, l'équipe chinoise devra, après la compétition d'Orléans, se confiner durant trois semaines dans leur pays.

Le Grand Prix d'Orléans, le début d'une nouvelle olympiade

C'est le premier rendez-vous après les Jeux de Tokyo. Dans un premier temps, il y aura pour beaucoup un round d'observation. On va découvrir qui a arrêté ou fait une pause dans sa carrière. On s'observe pour voir qui a bien profité des vacances. On découvre aussi la nouvelle génération, comme les étrangères vont découvrir nos nouvelles pépites tricolores. Ce week-end sera aussi l'occasion de fêter la médaille olympique au Zénith d'Orléans avec les habitants de la région.

L'excitation monte tout doucement. La présence des Allemandes et des Canadiens, en stage cette semaine à l'INSEP, a déjà donné le ton à des retrouvailles riches en combats et pièges.

La différence entre un Grand Prix et une coupe du monde

Les points dans le ranking comptent un peu plus avec un coefficient de 1,5 au lieu de 1 pour la coupe du monde. Les Grands Prix, au nombre de trois sur une saison, sont plus rares face aux cinq coupes du monde. Sur un GP, il n'y a pas d'épreuve par équipe. Quand on se déplace à l'autre bout du monde mieux vaut être bien concentré dès le début, car il n'y a pas de compétition de deuxième chance.

Sur les deux événements, on retrouve les mêmes visages, athlètes et arbitres. La vraie différence sur un Grand Prix réside dans le fait que les filles et les garçons combattent dans la même salle. On doit ainsi apprendre à tout partager : les pistes d'échauffement, les places dans les gradins, la file d'attente pour le contrôle des armes, et même le buffet dès le petit déjeuner.

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