Paris 2024 : Hugues Obry a présenté sa démission de son poste de manager général de l'équipe de France d'épée masculine

L'épée masculine n'a plus de manager général à la suite de la démission d'Hugues Obry, à cinq mois des Jeux olympiques de Paris.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Hugues Obry, le 4 juillet 2022 à Oran lors des Jeux méditerranéens. (MILLEREAU PHILIPPE / KMSP)

Après des mois de tension, Hugues Obry, a présenté sa démission de son poste de manager général de l'épée masculine jeudi 29 février, à cinq mois exactement du tournoi individuel des Jeux olympiques de Paris, a indiqué à l'AFP la Fédération française d'escrime (FFE), confirmant une information de L'Equipe.

En arrêt de travail depuis plusieurs semaines, l'ancien épéiste, triple médaillé olympique, avait repris le chemin de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) en début de semaine.

A la suite d'un débrief houleux des Mondiaux à Milan cet été, les relations étaient tendues depuis des mois entre lui et ses trois têtes d'affiche, le champion olympique de Tokyo, Romain Cannone, Yannick Borel et Alexandre Bardenet. Au point que le premier, champion du monde en 2022, s'entraînait en partie dans son club de Saint-Maur, les deux autres à Levallois-Perret, en banlieue parisienne. 

Départs en cascade

Champion olympique d'épée par équipes en 2004 en tant que tireur puis en 2016 en tant qu'entraîneur de l'équipe de France avant de partir en Chine pour mener Sun Yiwem au sacre olympique à Tokyo, Obry, surnommé "Napoléon" à son retour à la tête des épéistes bleus en 2021, s'est vu accusé de "harcèlement moral" par ses athlètes, selon ses propos au quotidien L'Equipe à l'automne. Il avait pourtant bien débuté son mandat, ramenant l'or des Mondiaux au Caire en 2022 en équipes et en individuel (Cannone). 

L'épée masculine est la troisième arme à changer de manager général en moins d'un an après l'éviction de Vincent Anstett, à la tête des sabreurs en mai, puis le départ de Lionel Plumenail, patron du fleuret femmes, après les Mondiaux de Milan. Au-delà de l'encadrement technique, le président de la Fédération Bruno Gares a démissionné, officiellement pour "raisons personnelles", en septembre sur fond de mission d'inspection générale menée par le ministère des Sports.

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