Flamme olympique 2024 : la vie de matelot à bord du Belem

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Flamme olympique 2024 : la vie de matelot à bord du Belem
Flamme olympique 2024 : la vie de matelot à bord du Belem Flamme olympique 2024 : la vie de matelot à bord du Belem (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Boisseau, J. Pelletier, J. Cordier
France Télévisions
France 2
France Télévisions poursuit son voyage à bord du Belem, qui fait route vers Marseille avec la flamme olympique. Au programme du jour : vérification des voiles, nettoyage du pont et service des repas.

Ce matin du jeudi 2 mai, la houle secoue le Belem. L’équipe de France Télévisions participe ce jour aux manœuvres. Sur le bateau, tout le monde est mis à contribution à tour de rôle. Il faut monter au mât. "On monte deux à trois fois par jour, à la fois pour remettre les voiles, et suivre l’entretien de la mâture", explique Patrice Caherec, maître d’équipage de la Fondation Belem Caisse d’Epargne. Le premier niveau se situe à 15 mètres. "C’est pas mal la peur. C’est ce qui nous maintient en vie aussi. Ce qui est dangereux, c’est l’excès de confiance là-haut", confie Émile Beau, matelot gabier instructeur.

Se démultiplier

Les marins professionnels, eux, manœuvrent sur les vergues, les mâts horizontaux. Sur un bateau comme le Belem, il faut se démultiplier. Parmi les 60 personnes à bord, il n’y a ni agent de nettoyage ni serveur pour les repas. Chaque membre a un numéro attribué, qui lui permet de connaitre son programme. 


Ce jour, l’équipe de France Télévisions doit servir le repas, un velouté de champignons. Le service doit être ponctuel, car l’organisation est millimétrée. Après le service, direction le pont pour un quart de nuit. Le groupe établit l’itinéraire sur la carte, tient la barre et surveille l’horizon.

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