Paris 2024 : une torche olympique mise en vente aux enchères

La vente, qui aura lieu ce vendredi 6 décembre, est estimée entre 20 et 25 000 euros.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La torche de la flamme olympique pour les Jeux olympiques de Paris 2024 a été fabriquée dans les ateliers Degrenne, à Vire, dans le Calvados. (LOU BENOIST / AFP)

De quoi faire durer le plaisir ? Une torche des JO de Paris 2024 est vendue aux enchères, vendredi 6 décembre, à l'hôtel Drouot à Paris. L'objet phare du relais de la flamme a été confié à l'étude Beaussant-Lefèvre par un relayeur anonyme. 

Un objet unique, donc, mais pas si rare : cette semaine déjà, une torche avait été vendue 22 000 euros à Paris. Et avant même le début des JO, au mois de mai dernier, une autre était cédée pour 45 000 dollars aux États-Unis.

"Un objet comme ça n'avait pas eu de valeur particulière"

Quand il s'est vu confier sa première torche olympique, il y a 11 ans, Arthur de Moras, commissaire-priseur de l'étude Beaussant-Lefèvre était un peu circonspect : "En tant qu'expert, nous travaillons par comparable, c'est-à-dire qu'on estime la valeur d'un objet en fonction des précédentes ventes. Un objet comme ça n'avait pas eu de valeur particulière, très peu s'étaient vendues."

Cette torche des jeux d'hiver de Grenoble de 1968 avait finalement été vendue 170 000 euros. Un prix élevé qui s'explique par sa rareté, il n'en existe en effet que 33 exemplaires.

C'est une histoire différente pour celle des jeux de Paris, pour lesquels 2 000 torches ont été fabriquées. Mais la rareté n'est pas le seul critère pour estimer un prix, le design joue également explique Jean-Christophe Palthey, l'expert de la vente : "C'est une torche qui est également un objet d'art, de design, la personne qui l'a réalisée est un designer français célèbre".

À l’instar des torches des jeux d'Albertville en 1992, designées par Philippe Starck, et vendues régulièrement autour de 25 000 euros.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.