JO de Paris 2024 : loin du village olympique, la préparation "concentrée" des Bleus de Thierry Henry

L'équipe de France olympique a installé son camp de base dans les Bouches-du-Rhône depuis plusieurs semaines. Objectif : être dans une bulle et arriver dans les meilleures conditions.
Article rédigé par Julien Froment
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Thierry Henry, sélectionneur des espoirs et de l'équipe de France olympique, en août 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Trois jours avant le début officiel des Jeux olympiques de Paris, les athlètes tricolores commencent à affluer au Club France porte de la Villette, à Paris. Mais d'autres n'y mettront jamais les pieds, sauf si, bien sûr, ils arborent une médaille bien méritée autour du cou... C'est le cas des footballeurs de l'équipe de France olympique, emmenée par Thierry Henry

À Châteauneuf-le-Rouge et à Trets, dans le département des Bouches-du-Rhône, à 800 km de la capitale, c'est une certitude : les Bleus sont dans une bulle.

Installés depuis un mois dans ce cocon qu'est leur camp de base, près d'Aix-en-Provence, les joueurs l'avouent : ils n'ont pas tous encore la flamme olympique, ni la ferveur qui va avec. "Non, pas trop, parce qu'on est enfermés ici. Ça fait longtemps également que je n'ai pas vu la famille, glisse l'attaquant Jean-Philippe Mateta. D'ici, on ne sent pas l'engouement, mais je pense qu'on va le sentir le jour du match", veut-il positiver. 

"Nous sommes, ensemble, une équipe"

Rester loin du Club France ou de l'effervescence du village olympique, à Saint-Denis, c'est un petit regret partagé également par le milieu de terrain du Stade Rennais, Désiré Doué. "Partager des moments avec d'autres athlètes, découvrir d'autres sports qu'on n'a pas l'habitude de voir au quotidien... C'est quelque chose de beau aussi ! Après, aujourd'hui, nous sommes dans de très bonnes infrastructures. Nous sommes, ensemble, une équipe et ça nous permet d'être pleinement concentrés sur notre compétition", plaide le milieu offensif de 19 ans.

De son côté, Thierry Henry, lui, a pu goûter à ce vent olympique : c'est lui qui a été désigné premier porteur de la Flamme olympique sur les Champs-Elysées à Paris, le 14 juillet dernier. Un moment "magique", avait-il alors confié. Comme lui, les Bleus n'attendent désormais qu'une chose : être emportés par cette vague olympique à Marseille, mercredi 24 juillet, dans un Stade Vélodrome à guichets fermés, pour leur premier match dans le tournoi aux cinq anneaux face aux États-Unis.

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