JO de Paris 2024 : une gymnaste japonaise privée des Jeux olympiques par sa fédération pour avoir fumé et bu de l'alcool

Shoko Miyata, 19 ans, se retire vendredi et ne disputera pas ses premiers Jeux olympiques en France.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
La gymnaste japonaise Shoko Miyata lors des Mondiaux à Anvers, le 2 octobre 2023. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La Nippone Shoko Miyata, 19 ans et capitaine de l'équipe japonaise de gymnastique artistique pour les Jeux olympiques de Paris 2024, sera privée de participation pour avoir fumé et bu de l'alcool, a annoncé vendredi 19 juillet sa fédération. Elle a été rapatriée au Japon depuis son camp d'entraînement à Monaco après avoir avoué qu'elle avait enfreint les règles de l'équipe.

"Avec sa confirmation et après des discussions de tous les côtés, il a été décidé qu'elle se retirerait" des JO, a déclaré le secrétaire général de l'Association japonaise de gymnastique, Kenji Nishimura, à la presse à Tokyo. Selon lui, la fédération a été informée que Shoko Miyata avait été vue en train de fumer dans un cadre privé à Tokyo il y a environ trois semaines.

Interdit de boire et fumer avant l'âge de 20 ans au Japon

Elle aurait également bu de l'alcool dans une salle du centre national d'entraînement du Japon, pays où il est interdit de fumer et de boire avant l'âge de 20 ans. "Être membre de l'équipe nationale de gymnastique du Japon est une position où l'on attend beaucoup de vous, tout le temps", a rappelé le président de la fédération, Tadashi Fujita. Il a ajouté que la fédération apporterait son soutien à la gymnaste.

Médaillée de bronze aux Mondiaux 2022 de Liverpool à la poutre, la gymnaste doit quitter le camp de base de Monaco, où elle se préparait avec l'encadrement national pour les Jeux, qui débutent le 26 juillet. Son absence est préjudiciable pour les Japonaises, loin d'être favorites pour glaner leur première médaille par équipes depuis 1964.

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.