Handball aux JO de Paris 2024 : déjà qualifiées, les Françaises concluent le tour préliminaire en beauté avec un feu d'artifice contre l'Espagne

L’équipe de France termine la phase de groupes sur un sans-faute, avec cinq victoires en autant de rencontres.
Article rédigé par Hortense Leblanc - envoyée spéciale à l'Arena Paris Sud
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
La joueuse de l'équipe de France de handball Alicia Toublanc célèbre durant un match de la phase de groupes des Jeux olympiques de Paris, le 3 août 2024 (ARIS MESSINIS / AFP)

Assurées de terminer en tête de leur groupe grâce à leurs quatre victoires précédentes, les Bleues s'étaient offert le luxe de pouvoir prendre leur dernière rencontre face à l'Espagne comme un match de préparation, samedi 3 août. Appliquées même si elles n'ont pas mis un rythme aussi élevé qu'à l'habitude, les joueuses d'Olivier Krumbholz ont facilement disposé des Espagnoles (32-23), qui connaissent, elles, un cinquième revers dans ce tournoi olympique.

Les Bleues vont pouvoir rejoindre Lille, théâtre de la phase finale, sereines et avec le plein de confiance. Contre l'Espagne, qui n'avait plus rien à jouer hormis sauver son honneur, elles ont bien entamé la rencontre avec une défense hermétique qui n'a offert que très peu de solutions aux Espagnoles, auteures de seulement neuf buts en première période. Les Françaises, elles, se sont davantage amusées, y compris Laura Glauser, la gardienne auteure d'un but dans la cage vide adverse juste avant la pause (17-9).

Nocandy et Sako de retour

Olivier Krumbholz a profité de ce match pour distribuer le temps de jeu à ses joueuses, et les blessées Méline Nocandy (coup au visage) et Hatadou Sako (lésion musculaire), qui ont pu faire leur retour sur le terrain pour reprendre du rythme avant la phase finale. La gardienne n'a pas eu autant de réussite que sur les premiers matchs du tournoi, mais qu'importe, puisque les Bleues ont géré leur confortable avance sans que les Espagnoles ne se rapprochent à moins de cinq points d'écart en seconde période.

"Il n’y avait pas d’enjeu comptable, mais l’envie de bien faire parce qu’il faut vivre à fond ces Jeux exceptionnels. On avait aussi envie de continuer à progresser. Et avoir un match avec moins de pression c’est rare, donc se permettre de jouer plus libérées c’est agréable", a réagi la capitaine Estelle Nze Minko à la fin de la partie.

Seul point noir pour l'équipe de France, la sortie en larmes de Lena Grandveau, blessée à un doigt avant la pause et qui est partie passer des examens. Les Bleues connaîtront dans la journée leur adversaire pour le quart de finale, qui aura lieu mardi au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d'Ascq. Ce sera soit l'Allemagne, la Corée du Sud ou la Slovénie, qui se battent pour la quatrième place du groupe A. Olivier Krumbholz a son idée : "On se prépare depuis deux jours à jouer cette équipe, et moi ça fait six mois que je dis qu'on va jouer les Allemandes en quarts", a-t-il affirmé après la rencontre. Réponse vers 20h30 dimanche soir, après le match entre l'Allemagne et la Norvège.

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