Cet article date de plus d'un an.

Paris 2024 : ces enquêtes toujours en cours un an avant les Jeux olympiques

Trois enquêtes sont menées pour prises illégales d'intérêt, mais aussi des soupçons de travail dissimulé et l'emploi de sans-papiers.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux enquêtes visent notamment le Comité d'organisation des Jeux olympiques. (THOMAS SAMSON / AFP)

Alors que les JO de Paris 2024 doivent débuter dans un an, la justice s'intéresse à leur organisation. Trois enquêtes sont en cours actuellement, dont deux ont été lancées par le parquet national financier.

>> JO-2024 : "La prise de conscience qui s'établit autour" de la corruption dans le sport est "sérieuse et nouvelle", salue un avocat d'Anticor

Deux enquêtes distinctes sont menées pour des soupçons de prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme, et recel de favoritisme. L'une a été ouverte par le parquet national financier il y a six ans déjà, tandis que l'autre a débuté l'an dernier.

Ces enquêtes concernent des marchés passés par le Comité d'Organisation des JO (Cojo) et la société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). Deux responsables du Cojo sont notamment soupçonnés de conflits d'intérêts, car ils étaient auparavant prestataires de cette société de livraison. Ils ont été perquisitionnés, tout comme les sièges du comité d'organisation et de la Solideo le mois dernier. Le cabinet spécialisé dans l'organisation d'événements sportifs Keneo et Dentsu, importante agence publicitaire japonaise, ont aussi reçu la visite des enquêteurs en juin.

Dix travailleurs sans papiers assignent des géants du BTP 

La troisième enquête, ouverte il y a un an par le parquet de Bobigny, porte sur des soupçons de travail dissimulé et l'emploi de sans-papiers. Plusieurs géants du BTP, dont Vinci et Eiffage, ainsi que des sous-traitants, ont été assignés aux prud'hommes par dix ouvriers, qui ont notamment travaillé sur le chantier du village olympique en toute illégalité selon eux.

Ils dénoncent, en effet, avoir été employés comme main-d’œuvre sans papier, sans contrat de travail, sans fiche de salaire, sans congés payés ni heures supplémentaires.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.