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Paris : trois sites retenus pour la baignade dans la Seine après les JO

Plusieurs ouvrages destinés à réduire les déversements d'eaux usées dans le fleuve en cas d'orage, et assurer une qualité d'eau suffisante, vont être achevés.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des gens se baignent dans la Seine à Paris, le 2 juillet 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Bras Marie, Grenelle et Bercy. Le grand public pourra se baigner dans la Seine sur ces trois sites parisiens dès 2025, après les JO-2024, a annoncé dimanche 9 juillet la maire de Paris Anne Hidalgo. Les trois espaces de baignade annoncés seront aménagés et sécurisés, assure la mairie.

"Les plans d'eau surveillés seront délimités par des bouées et un ponton pour y accéder, avec des espaces pour se changer, se doucher et ranger ses affaires sur les quais", précise l'élue socialiste dans un communiqué.

Comme celui du Pont Marie (4e), le site de Grenelle (15e) sera aménagé sur un bras de la Seine, coupée par l'île aux Cygnes où se trouve une réplique miniature de la statue de la Liberté. Le troisième site sera aménagé sous une passerelle traversant le fleuve en contrebas du parc de Bercy (12e).

Un milliard d'euros pour rendre la Seine baignable

Ce projet sera réalisé après les Jeux olympiques, qui marqueront les retrouvailles de la nage avec la Seine : les épreuves de triathlon et de nage libre partiront du pont Alexandre-III, qui relie le Grand Palais aux Invalides.

Depuis 2016, l'Etat et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d'euros pour rendre la Seine et la Marne baignables à l'issue de l'événement sportif. Plusieurs ouvrages sont proches d'être achevés, avec l'objectif de réduire les déversements d'eaux usées dans le fleuve en cas d'orage, ou les nettoyer, et ainsi assurer une qualité d'eau suffisante au regard de la réglementation européenne.

Les particuliers propriétaires d'habitations situées aux mauvais branchements, dans lesquels eaux usées et fluviales ne sont pas séparées, ainsi que ceux de péniches, doivent aussi engager des travaux pour une évacuation ne polluant pas le fleuve. Les dernières analyses de la qualité de l'eau au regard de la réglementation, qui se concentre sur deux bactéries, escherichia coli et les entérocoques, attestent de niveaux "suffisants" ou "excellents" par temps sec, assure la mairie.

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