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Perquisitions au siège de Paris 2024 : "C'est un sujet que je prends très au sérieux", réagit Tony Estanguet

"On a des procédures très strictes", affirme le président du Comité d'organisation des JO alors que le parquet national financier s'intéresse à des marchés passés dans le cadre des jeux.
Article rédigé par franceinfo
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Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, le 7 juin 2023. (FRANCK FIFE / AFP)

"C'est un sujet que je prends très au sérieux", a réagi Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation de Paris 2024 (Cojo), dimanche 25 juin sur France Inter dans l'émission "l'Esprit Sport", après les multiples perquisitions au sein de plusieurs sites chargés de l'organisation des Jeux olympiques à Paris.

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Mardi, le siège de la Solideo, la société de livraison des ouvrages de JO, et celui du Cojo ont été perquisitionnés dans le cadre d'enquêtes conduites par le Parquet national financier pour des faits présumés, entre autres, de prise illégale d'intérêt ou de favoritisme. La justice s'intéresse à certains marchés passés dans le cadre des jeux.

"Depuis le début, on sait que l'on a des comptes à rendre", explique le triple champion olympique. "Toutes les semaines, on attribue des marchés, poursuit le triple champion olympique de canoë. C'est d'une grande complexité. Depuis le début, on a des procédures très strictes." Tony Estanguet rappelle que les magistrats de la Cour des comptes ont déjà réalisé "cinq contrôles" du comité d'organisation et que Paris 2024 s'est doté d'un "comité d'étique".

"On a mis des procédures sans précédent en termes de contrôle. Comptez sur ma détermination pour qu'on soit très stricte par rapport à tout ça."

Tony Estanguet

à franceinfo

Cette semaine, Franceinfo a révélé que dix travailleurs sans papier ont assigné devant les prud'hommes quatre géants du BTP (Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC) à la tête des chantiers des Jeux. "Plus de 5 000 ouvriers ont travaillé sur ces chantiers avec 700 contrôles de l'inspection du travail.", a tenu à souligner Tony Estanguet. "Certaines entreprises sont peut-être moins scrupuleuses et ont des pratiques qui ne respectent pas la loi. Quand c'est le cas, on corrige, on sanctionne", a-t-il assuré.

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