JO de Paris 2024 : 45 militants interpellés avant l'organisation d'une action du mouvement Extinction Rebellion

Les arrestations ont eu lieu dans le 1er et le 6e arrondissement de Paris samedi matin. "Le gouvernement français a déployé beaucoup de moyens pour bloquer notre action olympique", a déploré l'organisation sur X.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un sticker du mouvement Extinction Rebellion collé sur les portes du métro de la ligne 12 à Paris pour alerter sur les problèmes sociétaux et environnementaux liés aux JO, le 23 juillet 2024. (CLAIRE SERIE / AFP)

Ils "s'apprêtaient à mener une action". Quarante-cinq personnes, "appartenant à un mouvement d'écologie radicale", ont été interpellées, samedi 27 juillet, "entre 9h25 et 10h35", dans le 1er et dans le 6e arrondissement de Paris, a appris franceinfo auprès de la préfecture de police. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, "félicite les policiers d'avoir, avec réactivité, entravé cette action", précise le communiqué.

Un peu plus tôt, le compte Révolte olympique avait annoncé, sur le réseau social X, l'annulation d'une "action de désobéissance civile", organisée "contre les saccages sociaux et environnementaux de Paris 2024", à la suite de "la répression qui s'est abattue sur les militants avant même le début de celle-ci".

"Compte tenu du contexte des Jeux olympiques, toute action qui pourrait être menée dans la ville va être immédiatement réprimée. C'est ce que l'on constate depuis plusieurs jours. Il y a des interpellations à titre préventif, déplore l'un des avocats du mouvement écologiste Extinction Rebellion, Alexis Baudelin, sur le même compte X. Ils ont été arrêtés et placés en garde à vue alors que rien n'était commis." "Notre démocratie brûle et nous regardons la flamme de Paris 2024", estime Extinction Rebellion sur X.

Neuf personnes arrêtées vendredi

Par ailleurs, le parquet de Paris a pour sa part déclaré que neuf personnes, dont un mineur, ont été interpellées vendredi après-midi dans le bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris, où des épreuves de cyclisme pour les Jeux olympiques sont organisées samedi. Sur les neuf, "trois étaient déjà connues des services de police et de justice", a précisé le ministère public. Ces trois personnes étaient fichées S, selon une source policière à France Télévisions, qui précise qu'elles ont été interpellées "avec du matériel d'escalade" et sont "soupçonnées d'être des militants de 'l'écologie radicale'".

Après avoir été placées en garde à vue pour participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes, destructions ou dégradations de biens, les neuf personnes ont été relâchées vendredi soir et "convoquées à une date ultérieure par le service enquête dans le cadre de la poursuite des investigations", a précisé le parquet.

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