Paris 2024 : comment l'armée se prépare à sécuriser le ciel français pendant les Jeux olympiques

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Outre un important dispositif policier, l'armée française sera chargée d'assurer la sécurité dans les airs durant les Jeux olympiques de Paris. Les équipes de France Télévisions ont participé à une simulation d'intervention en hélicoptère.
JO de Paris 2024 : comment l'armée se prépare à sécuriser le ciel français ? Outre un important dispositif policier, l'armée française sera chargée d'assurer la sécurité dans les airs durant les Jeux olympiques de Paris. Les équipes de France Télévisions ont participé à une simulation d'intervention en hélicoptère. (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Debraux, G. Le Goff, N. Berthelot
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Outre un important dispositif policier, l'armée française sera chargée d'assurer la sécurité dans les airs durant les Jeux olympiques de Paris. Les équipes de France Télévisions ont participé à une simulation d'intervention en hélicoptère.

À la moindre alerte, ils décollent de toute urgence dans le ciel français. Ils escortent les avions suspects, neutralisent les drones douteux et patrouillent dans le ciel francilien. Comment l'armée se prépare-t-elle à sécuriser l'espace aérien pendant les Jeux olympiques de Paris ? Sur la base aérienne 107 de Villacoublay (Yvelines), l'escadron Parisis est en pleine réunion. À l'approche des JO, les exercices aériens se multiplient.

Plus de 2 000 pilotes engagés pour la cérémonie d'ouverture

Dans un hélicoptère, France Télévisions joue le rôle d'un appareil malveillant, un engin privé qui décollerait sans autorisation. Malgré les relances, nos équipes ne répondent pas aux contrôleurs aériens. En tant qu'aéronef considéré comme suspect, nous sommes interceptés par un hélicoptère de l'armée à l'approche de Paris. Après avoir tenté un dernier contact radio, les tireurs d'élite sortent leurs armes face à l'appareil.


"Le tir est extrêmement rare, cela peut juste signifier que l'aéronef intercepteur est en mesure d'effectuer un tir", nous explique-t-on. Contraints de faire demi-tour, l'armée nous oblige à nous poser. En cas de menace imminente ou terroriste, la décision d'ouvrir le feu revient au Premier ministre. Au total, plus de 2 000 aviateurs seront engagés pour assurer la sécurité aérienne de la cérémonie d'ouverture.

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