Judo aux JO 2024 : on vous explique pourquoi le tatami de l'Arena du Champ-de-Mars a dû être remonté dans le nuit de mercredi à jeudi

Alors que les épreuves de judo débutent samedi au Grand Palais éphémère, le site a fait l'objet de plusieurs critiques.
France Télévisions - Rédaction Sport
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L'Arena du Champ-de-Mars fait l'objet de critiques à quelques jours du début des épreuves de judo. (MOHAMAD SALAHELDIN ABDELG ALSAYE / ANADOLU / AFP)

La pression monte dans l'Arena du Champ-de-Mars. Alors que la structure doit accueillir les premières épreuves du judo dès samedi, l'ensemble du plateau de compétition a été démonté, mercredi 24 juillet, car le plancher sur lequel les tatamis ont été installés ne convenait pas. 

Une structure inadaptée

Une pluie de critiques s'abat sur l'Arena du Champ-de-Mars. Hôte des épreuves de judo, du samedi 27 mars au samedi 3 août, la structure éphémère n'était visiblement pas à la hauteur de l'événement. Un plancher inadapté provoquant trop de rebonds sur les tatamis, trop de poussière sur le site ...  les reproches ont fusé. "Nous sommes prêts du point de vue sportif, mais malheureusement, le site n'est pas prêt et nous en souffrons", a déclaré Marius Vizer, président de la Fédération internationale du Judo (FIJ).

Autre difficulté recensée avant le début des épreuves, un problème sur le flux des athlètes, qui devaient prendre "dix minutes pour aller à la salle et revenir, alors qu'ils peuvent combattre toutes les dix minutes", a regretté Stéphane Nomis, président de la Fédération française de judo (FFJ). 

Un problème qui devrait être réglé à temps

Mercredi, le plateau du site de compétition a été démonté, avant qu'un nouveau plancher ne soit remonté dans le nuit de mercredi à jeudi. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, s'est voulue rassurante, jeudi, au micro de franceinfo."Ca sera nickel" pour le début des compétitions a-t-elle assuré. "Connaissant la Fédération internationale, s'ils doivent sortir des tatamis de je ne sais où, il le feront. A mon avis, oui il y a eu des problèmes, mais je vous le dis, ce soir c'est réglé ", a ajouté le judoka français Teddy Riner à franceinfo:sport.

"C'est comme dans toutes les organisations, en fin de chantier, il y a des ratés. Celui-là etait plus important. On a contribué à remettre les choses en place", a confirmé Stéphane Nomis à franceinfo:sport. Si la qualité des sols devrait être rétablie pour le début de la compétition, le nettoyage du site en temps et en heure constitue le dernier défi pour les organisateurs. "Il y a de la poussière partout" confirme le président de la fédération française de Judo à l'AFP.

Le Cojo pointé du doigt par la Fédération française

Stéphane Nomis, qui revendique d'organiser chaque année à Bercy "les plus beaux grands événements de judo" lors du Grand Chelem, regrette d'avoir été mis à l'écart par le comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo). "Il (le Cojo) travaille principalement avec les Fédérations internationales et pas avec les Fédérations nationales", ajoute-t-il.

"Ils font sans nous depuis le début, et là, ils nous ont appelés à la rescousse ces 15 derniers jours. Ils ont mis un petit coup de pression à tout le monde pour que ça travaille plus, que ça travaille mieux et que ça travaille surtout ensemble, que ça corresponde plus aux standards du judo mondial et du judo français aussi" conclut-il.

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