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Vidéo Paris 2024 : "C’est grâce à l’entrée du breakdance aux JO que j’ai pu avoir mes premiers sponsors", souligne Carlota Dudek

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Spécialiste de Breakdance, la française participe au Festival International des sports extrêmes qui se tient jusqu’à dimanche à Montpellier. Carlota Dudek a néanmoins, déjà en tête les prochains jeux de Paris 2024 où elle espère se qualifier pour les grands débuts olympiques de la discipline.

"On est en plein processus de qualification, l’expérience olympique on ne la connaît pas encore", confie enthousiaste Carlota Dudek, espoir tricolore en breakdance. Comme la plupart des 2000 sportifs réunis sur les berges de la rivière Lez à Montpellier jusqu’à dimanche 21 mai pour la 26e édition du Festival des sports extrêmes (Fise), elle espère faire partie de l’aventure des prochains Jeux de Paris 2024.

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Si, à 21 ans, elle n'a pas encore vécu le frisson de la cérémonie d’ouverture, contrairement à certains skaters ou autres riders, le skateborad comme le BMX étant présents aux Jeux olympiques depuis Tokyo, Carlota Dudek a déjà pu se rendre compte de ce que peut apporter le "label" Jeux olympiques. "Avoir un statut d’athlète, c’est quelque chose de totalement différent, on ne l’a jamais eu auparavant, dit-elle. Cette reconnaissance est importante et elle nous permet également d'accéder à de nouveaux outils.

"L'INSEP est désormais notre pôle d’entraînement, c’est juste incroyable de pouvoir côtoyer toutes ces sportives et tous ces sportifs, en ayant accès à tant d'installations."

Carlota Dudek, espoir tricolore en breakdance

à franceinfo

On se focalise beaucoup plus sur la préparation physique, reprend Carlota Dudek. On est en contact avec des kinés, des ostéopathes. Il y a tout un tas d’éléments qu’on ne prenait pas véritablement en compte jusque-là dans notre discipline. La présence de la discipline aux J.O nous permet aussi d’accéder à de nouveaux sponsors. C’est grâce à l’entrée du breakdance aux Jeux que j’ai pu avoir mes premiers sponsors."

Multiplier les installations pour pouvoir pratiquer

Le CIO a bien saisi l’intérêt de faire entrer le breakdance dans la galaxie des disciplines présentes aux Jeux, tout en misant toujours sur le skateboard et en renforçant l’importance du BMX.

Cette visibilité accrue ne peut être que bénéfique, estime pour sa part le créateur du Fise à Montpellier, Hervé-André Benoît. "Si notre région est celle où il y a le plus de pratiquants en France, c’est parce que les collectivités ont investi massivement. Dans les années 80 les américains nous mettaient des claques à chaque compétition parce qu’ils avaient créé des 'parks' alors que nous n’en avions pas. 

"Avec les Jeux olympiques, des milliards de téléspectateurs vont voir les disciplines et des millions de gamins vont se dire : 'je veux faire ces sports-là'.

Hervé-André Benoît, créateur du Fise

à franceinfo

 

Alors qu’on compte environ un millier de skateparks en France pour plus de 38 000 terrains de foot, Hervé-André Benoît est persuadé que "les maires de communes du monde entier vont devoir investir dans des équipements" pour répondre à cette popularité toujours croissante des sports urbains.

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