"On va ajouter une tribune" : durant les Jeux olympiques de Paris 2024, le Grand Palais passe de l'escrime au taekwondo

La beauté des sites est l'un des atouts de ces Jeux olympiques à Paris. Certains d'entre eux, comme le Grand Palais, accueillent successivement plusieurs disciplines.
Article rédigé par franceinfo - Anthony Raimbault
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Entre les épreuves d'escrime et celles de taekwondo, la nef du Grand Palais en pleins travaux le 5 août 2024 (ANTONY RAIMBAULT / RADIO FRANCE)

On continue de croiser le fer sous la verrière du Grand Palais, mardi 6 août. Depuis le départ des escrimeurs dimanche soir, des dizaines d’ouvriers, gilet jaune fluo et casque de chantier sur la tête, jouent du marteau et de la perceuse, de jour comme de nuit, pour préparer le nid douillet des nouveaux locataires. De nouvelles disciplines prennent le relais pour cette deuxième semaine olympique et pour limiter les coûts, les organisateurs des JO ont souhaité limiter le nombre de sites de compétition. Les sports doivent donc, dans un même lieu passer, les uns après les autres. 

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Pour que la crème mondiale du taekwondo puisse prendre possession des lieux, il ne suffit pas de déplacer les meubles. "L’aire de compétition du taekwondo est plus petite que celle de l’escrime, indique Julie Neime, chargée de la métamorphose du Grand Palais, donc on va pouvoir ajouter une tribune entière."

Des directives extrêmement précises

La compétition de taekwondo débute mardi 6 août en début d’après-midi : cela laisse 35 heures seulement après le départ des escrimeurs pour mettre en place la nouvelle configuration. Une course contre la montre au Grand Palais, mais aussi à Roland-Garros où les raquettes laissent place aux gants de boxe, à Bercy où la gymnastique s’efface, mardi, pour le basket. En tout sur ces jeux, 16 sites doivent passer d’un sport à l'autre. "On a des plannings de 500 à 1000 lignes, souligne Édouard Donnelly, directeur exécutif des opérations de Paris 2024, véritable maître des horloges, qui indiquent à la minute ce que doit faire chacun pour venir déplacer un câble, une planche, ou un bout de tribune."

Si aucun couac n’est pour l’heure à signaler avec des délais qui sont tenus, ce défi logistique sera aussi à relever pendant des Jeux Paralympiques.  

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