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Paris 2024 : 10 000 hôtels seront contrôlés en France avant le début des Jeux, annonce la ministre déléguée au Tourisme

Tous les hôtels parisiens seront contrôlés par la Répression des fraudes, précise Olivia Grégoire. L'objectif : s'assurer que les consommateurs soient correctement informés des prix, en forte hausse à l'approche des Jeux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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La ministre déléguée au Tourisme Olivia Grégoire, à l'Assemblée nationale, le 30 novembre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Faire en sorte que les spectateurs "en aient pour leur argent". Quelque 10 000 hôtels, dans toute la France, seront contrôlés par la Répression des fraudes avant le début des Jeux olympiques de Paris en 2024, a promis la ministre déléguée au Tourisme, Olivia Grégoire, sur Sud Radio, mercredi 6 décembre.

Interrogée sur les fortes hausses de prix affichées dans les hôtels sur la période des Jeux, la ministre déléguée a répondu que "jamais il n'y a eu d'encadrement des prix pendant les Jeux olympiques et paralympiques". "En France, les tarifs des nuits d'hôtel sont fixés librement", a abondé dans un communiqué la Répression des fraudes (DGCCRF).

Olivia Grégoire estime en revanche qu'"augmenter les contrôles" serait "un levier efficace". Ils vont "plus que doubler", a assuré la ministre, par rapport aux "4 300 établissements contrôlés en France" en 2023. Parmi les 1 600 hôtels présents "sur Paris Ile-de-France", où se concentrent la plupart des épreuves, 600 ont été contrôlés en 2023 et "l'intégralité" le sera avant les Jeux.

Des anomalies dans 70% des lieux contrôlés

Ces procédures visent à vérifier l'absence de tromperie sur les prix, a expliqué Olivia Grégoire. "Si les prix ne sont pas affichés, c'est possiblement une erreur et c'est condamnable. Si les prix affichés ne sont pas ceux payés, là aussi le consommateur est en droit de le faire savoir et de se plaindre", a rappelé la ministre déléguée au Tourisme, mettant en avant l'"arsenal d'amendes et de sanctions extrêmement lourdes" dont dispose la Répression des fraudes.

Dans un communiqué mercredi, celle-ci affirme que 70% des établissements contrôlés en 2023 présentaient "au moins une anomalie, de gravité variable", dont des défauts d'affichage des prix, des classements revendiqués mais inexistants ou encore des allégations trompeuses. Les sanctions prises sont allées jusqu'à 44 amendes administratives et la transmission de 47 procès-verbaux pénaux.

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