Paris 2024 : au moins 35 États appuieront la France pour sécuriser l'événement

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a précisé, mardi devant les députés, les demandes de renfort extérieur qui ont été émises.
Article rédigé par Anaïs Brosseau
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Un policier dans le centre des opérations de sécurité en amont d'une des demi-finales du Mondial de rugby, organisé en France à l'automne 2023. (THOMAS SAMSON / AFP)

Un événement cosmopolite tant du côté de ses participants, de ses spectateurs mais aussi de ses forces de sécurité. Pour sécuriser les Jeux olympiques et paralympiques, des équipes étrangères viendront renforcer les policiers et gendarmes tricolores. Devant les députés, mardi 2 avril, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques, a précisé qu'en plus des brigades cynophiles, compte tenu du manque de chiens renifleurs, la France avait aussi émis des demandes de "motocyclistes", "brigades équestres", "experts de la fraude documentaire", ou encore "des spécialistes de la lutte anti-drone".

En plus des 35 000 policiers et gendarmes, 18 000 militaires et environ 20 000 policiers municipaux et agents de sécurité privée tricolores mobilisés sur la période, des forces de sécurité étrangères d'une trentaine de pays seront présentes à Paris cet été. "Fin mars, 35 Etats ont répondu favorablement pour des renforts notamment sur les risques cynotechniques", a souligné la ministre dans l'hémicycle. Au total, "une quarantaine d'équipes cynotechniques militaires étrangères viendront renforcer le dispositif".

Un renfort habituel

Interrogée sur France 2 dans l'émission "Les Quatre vérités", la ministre a rappelé que cette coopération internationale "sur des savoir-faire de pointe" était habituelle lors d'événements sportifs de cette ampleur. "Cela a été le cas lors de l'Euro 2016, de la Coupe du monde de rugby. Nous-mêmes, nous avons apporté ce type de concours au Qatar pour l'organisation de la Coupe du monde de football."

Également questionnée par les députés sur la situation délicate du groupe français Atos, partenaire du CIO et du Cojop, en pleine déconfiture, et qui doit assurer notamment des services de cybersécurité, Amélie Oudéa-Castéra a affirmé que la situation était regardée avec "vigilance", de concert avec l'Agence française de sécurité informatique (Anssi).

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