Paris 2024 : la vasque, devenue emblème fédérateur, partie pour rester à Paris après les Jeux ?
Si la vasque olympique et la flamme olympique qu'elle porte en son sein sont des symboles censés être éphémères, l'anneau embrasé survolant le ciel parisien pourrait perdurer. Devenu un emblème des Jeux olympiques de Paris 2024, l'œuvre d'art a attiré chaque jour des milliers de personnes. Malgré tout, la vasque va s'éteindre, dimanche 11 août, lors de la cérémonie de clôture et sera rallumée lors de la cérémonie d'ouverture des Paralympiques le 28 août.
Dans le jardin des Tuileries, près du Louvre, l'anneau en aluminium de 7 mètres de diamètre pesant 1,3 tonne, dans lequel peut luire une flamme électrique, est surmonté d'un ballon rempli d'hélium. Jusqu'à la fin des Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre), cet objet d'art, positionné dans l'alignement de la Grande Arche de la Défense (ouest de Paris) à la Pyramide du Louvre, en passant notamment par l'Arc de Triomphe, les Champs-Elysées et l'obélisque de la Concorde, restera aux Tuileries.
Un héritage visible des Jeux de Paris 2024
Ou peut-être au-delà. Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a considéré que conserver la vasque olympique à Paris serait "une très belle idée", quand le président de la République Emmanuel Macron a assuré qu'il s'occuperait de son avenir "en temps voulu". L'idée de conserver la vasque - comme d'autres villes-hôtes olympiques l'ont fait, de Barcelone à Sotchi en passant par Grenoble - a reçu le soutien de nombreux Parisiens et de responsables politiques.
La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, s'est ainsi dite "très partante", dans une interview pour France 2. "Ce n'est pas moi qui décide puisqu'elle est sur le site du musée du Louvre, qui appartient à l'Etat. J'ai donc écrit au président de la République", a-t-elle révélé. S'il n'était pas possible qu'elle reste aux Tuileries, la présidente (LR) de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a suggéré de la conserver au parc de La Villette.
La vasque pourrait ne pas être le seul héritage artistique des Jeux olympiques, puisqu'Anne Hidalgo a déjà émis l'idée que les statues des héroïnes féminines de l'histoire de France, surgies de la Seine lors de la cérémonie d'ouverture, soient installées porte de la Chapelle, quartier populaire réaménagé pour l'événement, et que les anneaux olympiques demeurent sur la Tour Eiffel.
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