Paris 2024 : les agents de sécurité privés réclament eux aussi une prime

Les forces de l'ordre et plusieurs autres catégories de fonctionnaires ou d'agents publics ont obtenu une prime dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques. Les agents de sécurité privés espèrent ne pas être oubliés.
Article rédigé par Marion Ferrère
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Photo d'illustration (VINCENT VOEGTLIN / MAXPPP)

Agents de la RATP, pompiers, policiers et gendarmes, cheminots de la SNCF, personnels de l'AP-HP... 
Nombreux sont les fonctionnaires et agents de la fonction publique à avoir récemment négocié et obtenu des primes pour la période des Jeux olympiques, pendant laquelle ils seront fortement mobilisés. 

Pour les agents de sécurité privés, en revanche, c'est la douche froide : rien n'est prévu. Et pourtant les syndicats le rappellent, pendant les Jeux les agents de sécurité prendront les mêmes risques que les forces de l'ordre, et auront les mêmes contraintes en termes de congés et de temps de travail : "Si demain il y a un attentat ou un problème quelconque, c'est l'agent de sécurité qui va ramasser le premier !, dit Djamel Benotmane, membre de la CGT Commerce et service, branche sécurité. Le repos entre deux vacations, c'est 11 heures. Ils vont le réduire à 9 heures, et ils vont autoriser le fait que les agents fassent jusqu'à 60 heures par semaine. Sans aucune contrepartie."

Conséquence : le secteur est peu attractif, et peine à recruter. Plusieurs milliers de postes sont toujours à pourvoir pendant les Jeux. Les syndicats réclament donc une prime, de 50 à 100 euros par jour travaillé. Avec la menace, prévient Vincent, agent depuis trente ans, de faire grève pendant Paris 2024 : "Il reste deux mois pour négocier. Il ne faut pas oublier que sans les services de sécurité, l'ouverture des sites olympiques ne pourra pas se faire..."

Pendant les Jeux olympiques puis paralympiques, 17 000 à 22 000 agents de sécurité privée seront mobilisés quotidiennement.

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