Paris 2024 : "Les réservations ne sont pas arrivées, on est à 10-15% de moins qu’une saison normale" à Marseille, déplore un professionnel du tourisme

Selon l'Umih 13, à Marseille, comme à Paris, "on fuit les zones de JO".
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Provence
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Les épreuves des JO de Paris 2024 qui se déroulent à Marseille n'ont pas d'effet positif sur le tourisme, craignent les professionels. (VALERIE VREL / MAXPPP)

Il n’y a pas d’effets JO à Marseille. À une semaine du début de la compétition, "les réservations ne sont pas arrivées, on est à 10-15% de moins qu’une saison normale", déplore Frédéric Jeanjean, secrétaire général de l'Umih des Bouches-du-Rhône (Umih 13), invité de France Bleu Provence vendredi 19 juillet.

Comme à Paris, les hôtels à Marseille ne font pas le plein. Ils ne sont remplis qu’à 65% pour la période des Jeux olympiques, c’est moins que d’habitude à ce moment de l’année, rappelle France Bleu Provence. "On est réalistes, les taux de remplissage ne sont pas là, les réservations ne sont pas arrivées, on est à 10-15% de moins qu’une saison normale", calcule Frédéric Jeanjean. Selon lui, les touristes sont partis vers d'autres destinations pour éviter les Jeux olympiques. "La réalité est là, on a vu qu’en même temps, l’Espagne avait atteint des records, en termes de réservations, il semble que le phénomène soit bien là : on fuit les zones de JO".

"On pâtit de cette situation"

Les annonces faites sur Paris, "les QR codes, les zones réservées, ça a eu un effet national et les gens en ont déduit qu’autour des zones d’épreuves, ce serait compliqué de circuler, qu’il y aurait beaucoup de monde, que les prix flamberaient", analyse-t-il, même s'il n'y a pas de zone à QR codes à Marseille. Il affirme néanmoins que "les tarifs n’ont pas bougé entre la Coupe du monde de rugby l’année dernière et les JO cette année", regrette Frédéric Jeanjean.

Dans les restaurants, ce n’est pas l’affluence non plus et le secrétaire général de l'Umih 13, au-delà de la baisse du pouvoir d'achat, avance les mêmes explications que pour les hôtels : "Avec les JO, les gens se sont peut-être dit qu’il y aurait trop de monde, trop de risques, et c’est d’autres destinations qui ont pris le pas", conclut-il.

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