Paris 2024 : "Vladimir Poutine ne pourra pas glorifier son régime", estime Lukas Aubin, directeur de recherche à l'Iris

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Le CIO a décidé, mardi 19 mars, d'exclure la Russie de la parade de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Une décision cohérente, selon l'ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu, et le chercheur en Sport et géopolitique Lucas Aubin, invités du 19/20 info.
Paris 2024 : "Poutine ne pourra pas glorifier son régime", estime Lucas Aubin, directeur de recherche à l'IRIS Le CIO a décidé, mardi 19 mars, d'exclure la Russie de la parade de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Une décision cohérente, selon l'ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu, et le chercheur en Sport et géopolitique Lucas Aubin, invités du 19/20 info. (franceinfo)
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Le CIO a décidé mardi d'exclure la Russie de la parade de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris. Une décision cohérente, selon l'ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu, et le chercheur en sport et géopolitique Lukas Aubin, invités de franceinfo.

Il ne sera pas possible de voir des sportifs russes parader sur la scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le 26 juillet prochain. Le CIO (Comité international olympique) a tranché à l'issue d'une commission exécutive réunie à Genève, en Suisse, mardi 19 mars. Cette décision relance le débat sur la participation des athlètes russes aux JO de Paris.
Invitée du 19/20 info du mardi 19 mars, l'ancienne ministre des Sports et championne de natation, Roxana Maracineanu, fait remarquer que "le CIO a suivi ce que le Comité paralympique international avait déjà choisi de faire", estimant que cela s'inscrit "dans la lignée symbolique de sanctionner la Russie en tant qu'Etat" et "dans la continuité du reste des sanctions".

Une décision forte pour la Russie

Une décision également cohérente selon Lukas Aubin, directeur de recherche à l'Iris, chargé du Programme Sport et géopolitique. "On sait que Vladimir Poutine a fait du sport un instrument de puissance (...) pour glorifier son régime", explique-t-il, notant que "là, il ne pourra pas le faire". "Je crois que c'est vécu du côté russe comme une humiliation", explique Lucas Aubin, qui assure que "les réactions étaient assez virulentes" côté russe "depuis décembre dernier", à la suite des précédentes sanctions prises contre le pays.

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