Paris 2024 : un collectif alerte sur le sort des personnes sans-abri en faisant parler des statues

Le collectif Revers de la médaille demande la création de 7 000 places supplémentaires en région parisienne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une statue "passe-muraille" à Montmartre, à Paris, redécorée par le collectif Revers de la médaille, le 24 mars 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

"Ils n'ont pas l'air d'écouter beaucoup les vivants, donc on a fait parler les défunts". Des militants ont redécoré, dimanche 24 mars, une dizaine de statues de Paris pour alerter sur le sort des personnes à la rue avant les Jeux olympiques et paralympiques.

Face au Sénat, ces militants du Revers de la médaille, collectif qui regroupe quelque 80 associations et ONG, ont lancé symboliquement "une première épreuve" des JO, en jetant des bouées représentant les anneaux olympiques dans le bassin du jardin du Luxembourg. Lancées avec des fumigènes colorés, elle portaient, ont-ils expliqué, les "maux des JO" (expulsions, harcèlement...).

Les militants avaient auparavant "fait parler" plusieurs statues de la capitale avec des messages tels que "le nettoyage social en héritage", a expliqué Paul Alauzy, porte-parole du Revers de la médaille. A quatre mois des JO (26 juillet-11 août), à Paris, "3 500 personnes dorment dans la rue et un millier dans des gymnases, et cet été, il y aura de nouvelles arrivées", a-t-il pointé. "Il faut les prendre en charge pour que la fête soit digne et belle pour tout le monde", souligne le collectif qui demande la création de 7 000 places supplémentaires en région parisienne.

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