JO de Paris 2024 : Claude Onesta se dit "fier" qu'aucun athlète français engagé aux Jeux ne soit sous le seuil de pauvreté

Le manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport rappelle que lors des Jeux de Rio en 2016, 40% de la délégation française vivait sous le seuil de pauvreté.

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Radio France

Publié le 03/08/2024 11:00

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Claude Onesta était l'invité du "8h30 franceinfo" le samedi 3 août. (CAPTURE D'ECRAN / RADIOFRANCE)

"C'est sans doute ce dont je suis le plus fier", confie samedi 3 août sur franceinfo Claude Onesta, manager général de la haute performance à l’Agence nationale du sport, confirmant qu'aucun athlète engagé aux Jeux de Paris 2024 n'est sous le seuil de pauvreté. Le patron du haut niveau français rappelle que lors des Jeux de Rio en 2016, "40% de la délégation française vivait sous le seuil de pauvreté", jugeant cela "anormal et indigne d'un pays comme la France". Depuis, le ministère des Sports s'est fixé l'objectif de s'assurer que les athlètes se préparent dans de bonnes conditions.

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L'ancien entraîneur de l'équipe de France de handball explique que ce n'est pas l'Agence nationale du sport qui "garantit le salaire". "On fait l'analyse de leurs ressources, à tous les niveaux et on a fait en sorte que les médaillables aient la garantie d'avoir un seuil de ressources à 40 000 euros brut annuel pour pouvoir se dédier complètement à leur pratique et ne pas mettre en danger leur famille", en faisant par exemple appel à "des entreprises support", précise-t-il.

Claude Onesta affirme que cela vaut pour tous les athlètes qui font partie de la délégation française lors de ces Jeux, et pas uniquement ceux qui ont des chances de médailles. Ces "athlètes qui ne joueront pas les premiers rôles dans les compétitions, on leur a garanti d'être au-dessus du seuil de pauvreté", ajoute-t-il.

Interrogé sur les cagnottes mises en place par certains sportifs, Claude Onesta affirme qu'il s'agit surtout de sportifs "dont on sait pertinemment qu'ils ne se qualifieront jamais pour les Jeux olympiques". "Je peux vous assurer que personne de ceux qui sont ici [aux Jeux de Paris 2024] n'ont eu à faire des cagnottes, si ce n'est pas pour avoir un soutien plus conséquent", insiste-t-il.

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