JO de Paris 2024 : des navettes sont mises en place pour desservir certains sites olympiques et décharger les métros

Pour délester les métros et les RER à l'ouest de Paris, des navettes sont mises en place vers les sites de compétition. Elles devront transporter 6 000 voyageurs par heure.
Article rédigé par franceinfo
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Des bus de la RATP, le 30 janvier 2022 à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS via AFP)

La cérémonie d'ouverture, vendredi 26 juillet, va marquer le grand lancement des Jeux olympiques de Paris. Plus de 15 millions de visiteurs sont attendus pour assister à cet évènement, qui durera presque 4 semaines. Face à cet afflux, la RATP et Île-de-France Mobilités adaptent et renforcent leur offre de transports en commun. Des navettes gratuites ont été mises en place pour desservir les sites de compétition de l’ouest parisien. Les deux partenaires ont souhaité faire le point ce matin à la gare Charles de Gaulle-Étoile, à Paris. 

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Des bus qui n'iront pas plus vite que les métros 

Sur le panneau d’affichage de la gare, certaines lignes sont affichées en orange avec un point d’exclamation. Elles sont d’ores et déjà perturbées, relève Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités : "Déjà hier, c'était chargé." Alors pour alléger la ligne 9, ou le RER C, des bus ont été mis en place. Deux tracés sont prévus : "Le premier partira de la Porte Dauphine pour rejoindre Roland-Garros, le deuxième tracé va partir à proximité de la gare Charles de Gaulle-Étoile pour rejoindre le Parc des Princes", explique Edgar See, directeur délégué aux Jeux olympiques et paralympiques à la RATP. 

Des agents en gilet violets sont déjà positionnés à la sortie des métros pour orienter les visiteurs vers ces navettes. Ces transports seront d'autant plus nécessaires le 30 juillet prochain, journée la plus chargée dans l'ouest parisien, affirme Jean Castex, le PDG de la RATP. "Ces bus supplémentaires devront transporter 6 000 voyageurs par heure, ça fait un bus qui partira dans un sens, comme dans l'autre, toutes les minutes." La RATP reconnait que ces bus n'iront pas plus vite que les métros, mais fluidifieront l’ensemble du réseau pendant la période des Jeux. 

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