JO de Paris 2024 : en deux semaines, la Banque alimentaire a récupéré 60 tonnes de denrées

La Banque alimentaire dresse le bilan des collectes en deux semaines des Jeux olympiques 2024.

franceinfo

Radio France

Publié le 12/08/2024 08:23 Mis à jour le 12/08/2024 12:39

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Image d'illustration. Une opération de la grande collecte nationale alimentaire à Paris en novembre 2014.  (ELIOT BLONDET / AFP) — Image d'illustration. Une opération de la grande collecte nationale alimentaire à Paris en novembre 2014. (ELIOT BLONDET / AFP)

En deux semaines, durant les Jeux olympiques de Paris 2024, la Banque alimentaire a récupéré près de 60 tonnes de denrées alimentaires, a appris lundi 12 août France Culture auprès du réseau d'aide alimentaire.

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Pour limiter au maximum le gaspillage alimentaire, Paris 2024 avait prévu de redistribuer les produits non-consommés des 13 millions de repas et snacks servis sur les sites olympiques. Trois associations avaient signé une convention : les Restos du Cœur, le Chaînon Manquant et la Fédération française des banques alimentaires.

Le président de la Banque alimentaire de Paris et Île-de-France (Bapif) François Gras salue le succès de cette "belle opération", qui a permis de "récolter des produits de qualité". Il explique que les organismes ont pu récupérer "beaucoup de fruits et légumes, des petits-déjeuners, des produits laitiers et pas mal de salades ou de snacks pré-emballés". Ces produits frais sont donc venus "compléter" les "produits secs ou surgelés", pour lesquels la Banque alimentaire "bénéficie de fonds européens" pour l'achat. François Gras décrit ainsi "un beau complément pour les personnes en réelle situation de précarité".

François Gras précise sur franceinfo que ces 60 tonnes servent "à l'ensemble des banques alimentaires en France" et représentent "à peu près l'équivalent de plus de 100 000 repas". Il explique que la redistribution se fait auprès "de toutes les associations qui restent en opération au mois d'août". Le président de la Bapif considère que la Banque alimentaire "aurait pu fonctionner sans" ces redistributions, mais le besoin reste très important : "On n'arrive pas à répondre aux besoins de nos associations et de nos bénéficiaires au niveau attendu", regrette-t-il.

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