JO de Paris 2024 : "mission accomplie" en Seine-Saint-Denis, avec un grand succès populaire, mais des attentes côté héritage

Le président du département, Stéphane Troussel, tire un premier bilan des Jeux olympiques en Seine-Saint-Denis. L'opposition considère être encore "loin du compte", notamment sur le nombre de piscines.

franceinfo

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Publié le 08/08/2024 08:12 Mis à jour le 08/08/2024 08:13

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Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis, en mai 2024. Illustration. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Les JO ne sont pas encore terminés, avec de nombreuses épreuves d’ici la cérémonie de clôture, mais le président de Seine-Saint-Denis, lui, distribue déjà ses médailles. Stéphane Troussel a dressé un premier bilan, mercredi 7 août, avec une médaille d’or pour la fréquentation des fan-zones.

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"On voulait en faire une grande fête populaire : mission accomplie !", se félicite le président socialiste de la Seine-Saint-Denis. Sur les 1,5 million de spectateurs dans les fan-zones en Île-de-France, pas moins d’un tiers, soit 500 000, sont venus dans ce département, devenu épicentre des Jeux. Il y a aussi l'héritage : le village, la piscine, et pourquoi pas des anneaux olympiques. "Bien sûr, on en veut des exemplaires, lance Stéphane Troussel. On veut aussi des appellations 'olympiques' sur un certain nombre d'équipements... et plus si affinités."

Création d'un bassion "Léon Marchand"

Stéphane Troussel confirme aussi l’implantation à Sevran du bassin "Léon Marchand". Le champion olympique doit donner son nom à cette nouvelle piscine, mais c’est encore insuffisant pour le département le plus jeune du pays, comme le rappelle le leader de la droite locale, Philippe Dallier : "Il manque encore peut-être une quinzaine de piscines dans les quarante villes du département. Les Jeux olympiques ont permis de faire un léger effort de rattrapage, mais on est encore très loin du compte."

Même alerte chez les Écologistes et les Insoumis, où l’on craint également une gentrification de la Seine-Saint-Denis. Le mètre carré à l'achat est à 7 000 euros dans le village olympique, soit près du double de la moyenne départementale.

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