Paris 2024 : Anne Hidalgo accuse Emmanuel Macron de "gâcher la fête" avec la dissolution

En convoquant des élections législatives "au pied levée", la maire de Paris estime que le président a pris un risque.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président de la République Emmanuel Macron et la maire de Paris Anne Hidalgo à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), lors de l'inauguration du village olympique, le 29 février 2024. (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)

Anne Hidalgo en veut à Emmanuel Macron. La maire de Paris accuse le chef de l'Etat de "gâcher la fête" des Jeux olympiques, dans une interview publiée mercredi 26 juin dans Ouest-France. Selon l'élue socialiste, le président a pris le risque, en provoquant une "élection décidée au pied levée" si proche de l'événement qui se tiendra du 26 juillet au 11 août, d'"abîmer ce beau moment".

La dissolution soudaine de l'Assemblée nationale annoncée par le chef de l'Etat le 9 juin au soir doit déboucher le dimanche 7 juillet sur la définition d'un nouvel équilibre au Palais Bourbon. La couleur du gouvernement qui en ressortira, à moins de trois semaines de la cérémonie d'ouverture des JO, demeure incertaine. "Ma responsabilité [est] de tout mettre en œuvre" pour que les Jeux soient "un moment de concorde, de célébration et non de violence", souligne-t-elle.

"Tout est déjà organisé"

Si les résultats des élections permettaient au Rassemblement national, en tête dans les sondages, d'accéder à Matignon, Jordan Bardella ne serait sur "aucune photo" avec l'élue socialiste, prévient Anne Hidalgo.

"Le Premier ministre n'a aucun rôle dans l'organisation et le déroulement des Jeux olympiques."

Anne Hidalgo, maire de Paris

dans "Ouest-France"

D'ici là et quoi qu'il ressorte des législatives, Anne Hidalgo se veut rassurante quant à la tenue des JO : "Paris est prêt pour accueillir ses Jeux et la fête olympique""Tout est déjà organisé, tout le monde est à son poste", assure de son côté le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans un entretien au Parisien. Selon lui, "il n'y aura pas de difficulté particulière, à moins que quelqu'un décide de remettre en cause cette organisation ou n'accorde pas sa confiance aux préfets, aux policiers ou aux gendarmes".

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