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Paris 2024 : Emmanuel Macron s'exprimera "à l'été" sur la possible exclusion des athlètes russes aux Jeux

Cette déclaration du chef de l'Etat intervient, jeudi, au lendemain d'une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Emmanuel Macron lors de sa visite au Parlement européen à Bruxelles, le 9 février 2023. (JOHN THYS / AFP)

Le président français Emmanuel Macron a affirmé, jeudi 9 février, avoir évoqué avec Volodymyr Zelensky, reçu la veille à l'Elysée, une possible exclusion des athlètes russes des Jeux olympiques de 2024 à Paris, tout en précisant qu'il s'exprimerait personnellement "à l'été".

"Nous en avons parlé, j'ai expliqué aussi comment les choses se tenaient", a déclaré le président français à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles. Fin janvier, le président ukrainien avait demandé à Emmanuel Macron que les Russes soient bannis en raison de l'invasion déclenchée il y a près d'un an par Moscou en Ukraine.

Le CIO favorable à la participation des Russes sous bannière neutre

Malgré les appels répétés de Kiev, le Comité international olympique (CIO) pousse désormais les fédérations internationales à envisager leur participation "sous bannière neutre". Selon le président français, la position du CIO "ne couvre pas la période des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques qui se tiendront en France". "C'est à l'été que nous aurons une clause de revoyure et que nous l'apprécierons en fonction des circonstances, et en fonction de ce qui se tient sur le terrain", a-t-il ajouté.

Depuis la réapparition du débat sur la présence ou non des Russes et Biélorusses à Paris, les divers protagonistes se renvoient la responsabilité d'une décision sur ce sujet. Le CIO martèle que les fédérations sportives internationales demeurent "les seules autorités" régissant leurs compétitions aux Jeux olympiques. Même si elle envoie traditionnellement ses convocations aux comités olympiques nationaux un an avant les Jeux, l'instance n'a jamais annoncé de décision "avant l'été" comme celle évoquée par les autorités françaises.

Le CIO, par la voix de son président Thomas Bach, a même expliqué que les menaces ukrainiennes de boycotter les Jeux de Paris allaient "à l'encontre des fondamentaux du mouvement olympique". Il a affirmé que les "pressions" ukrainiennes étaient perçues comme "extrêmement regrettables par la vaste majorité" des différents acteurs olympiques.

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