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Paris 2024 : "Fabriquer deux millions de mascottes en quelques mois, on ne sait pas faire", déplore Olivier Véran

Le porte-parole du gouvernement a estimé, jeudi, qu'il fallait "pousser les entreprises françaises qui fabriquent en Chine à relocaliser en France".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, le 10 novembre 2022 à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les mascottes des JO de Paris continuent de faire polémique. Après avoir dévoilé les deux bonnets phrygiens dénommés "Phryges", les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont dû faire face à de nombreuses critiques, dues au fait que les peluches seront fabriquées en Chine pour la quasi-totalité. "Je veux croire qu'on a encore quelques mois avant que les JO ne se tiennent pour être capables de corriger le sujet", avait déclaré, mardi 15 novembre, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.

"Un problème structurel"

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déploré deux jours plus tard "le problème structurel" qui fait que la France, selon lui, n'est pas en mesure de fabriquer "en quelques mois" deux millions de peluches servant de mascottes pour les Jeux de Paris 2024. "J'adorerais, et on se bat pour ça, qu'en France, on soit capable d'avoir suffisamment de matières premières et d'usines textiles pour fabriquer deux millions de peluches en quelques mois, le constat c'est qu'aujourd'hui on ne sait pas faire", a-t-il expliqué sur France 2.

"C'est un problème structurel lié au fait que la France a perdu ses usines pendant des années. Par contre, ce qu'on sait faire, c'est pousser les entreprises françaises qui fabriquent en Chine à relocaliser en France", a poursuivi le porte-parole du gouvernement. Les mascottes en peluche doivent arriver cette semaine dans la boutique officielle des produits dérivés située dans le quartier des Halles, au cœur de Paris.

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