JO de Paris 2024 : "L'équipe de France des soignants est prête", assure Frédéric Valletoux, ministre de la Santé

Par rapport à un été habituel en Ile-de-France, "4% d'activité en plus dans les services hospitaliers" sont prévus pendant la période olympique indique le ministre sur franceinfo.
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Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"L'équipe de France des soignants est prête" à faire face à l'afflux de visiteurs pendant les Jeux olympiques, "elle se prépare à cet événement depuis des mois", assure Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, invité de franceinfo mardi 23 juillet. "On prévoit 4% d'activité en plus dans les services hospitaliers", par rapport à un été habituel en Ile-de-France pendant cette période, "c'est un pic maîtrisable", estime le ministre.

"Les plannings sont prêts" et des "organisations ont été mises en place et ont été préparées dès le mois d'octobre-novembre dernier pour planifier les congés des soignants", ajoute-t-il. "Treize hôpitaux sont mobilisés", dont l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris en Ile-de-France, avec "80 services sur les 800 de l'AP-HP fléchés comme étant en première ligne".

Par ailleurs, Frédéric Valletoux promet que tout a été fait pour "qu'il n'y ait pas de rupture de prise en charge, pour ceux qui ont des traitements au long cours". "Partout où il y a des épreuves, des lignes hospitalières sont prêtes", insiste le ministre de la Santé.

"Pas de risque de cluster"

Un centre de crise sanitaire "qui fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept", a été mis en place pour opérer "une vigilance des évènements sanitaires et épidémiques éventuels", explique Frédéric Valletoux. "Chaque nuit, plusieurs dizaines de personnes y travaillent et plusieurs centaines, au total, assurent ce service par roulement de manière à pouvoir réagir à une crise épidémiologique ou à un pic de chaleur à accompagner", précise le ministre.

Selon lui, il n'y a d'ailleurs "pas de risque de cluster", concernant la circulation du Covid-19 pendant les Jeux olympiques car "on est à des niveaux très faibles", comparés aux années 2020-2021, même si "le Covid est toujours là".

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