Paris 2024 : "Le meilleur moyen d'éviter les grèves, c'est que les revendications soient entendues avant", souligne Sophie Binet

"La CGT ne va pas s'amuser à gâcher la fête pour des millions de Françaises et de Français", précise toutefois la secrétaire générale de la CGT, à l'approche des Jeux olympiques à Paris.
Article rédigé par franceinfo
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Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, était lundi 11 décembre l’invitée du 8h30 franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Face à la menace de grèves, notamment dans les transports en commun, pendant les Jeux olympiques de Paris 2024, Sophie Binet assure sur franceinfo lundi 11 décembre que "la CGT ne va pas s'amuser à gâcher la fête pour des millions de Françaises et de Français". La secrétaire générale du syndicat ne peut pas certifier qu'il n'y aura pas de grève, "ce n'est pas à moi de garantir quoi que ce soit", explique-t-elle.

"La CGT est impliquée dans le comité d'organisation des Jeux olympiques", tient à rappeler Sophie Binet. "Elle s'est battue pour qu'il y ait une charte sociale pour encadrer le fonctionnement des Jeux olympiques. C'est d'ailleurs une première au plan international. Donc la CGT ne va certainement pas s'amuser à gâcher la fête pour des millions de Françaises et de Français", insiste-t-elle.

Une inquiétude liée aux "incidents prévisibles" sur les transports

La secrétaire générale du syndicat souligne cependant que les mouvements sociaux pendant Paris 2024 ne sont pas impossibles. Il faut que tous les droits "des salariés qui sont concernés par les Jeux olympiques soient respectés et qu'il y ait des conditions claires en matière d'organisation et de droit du travail. Et si ces conditions ne sont pas au rendez-vous ? Oui, il pourrait y avoir des grèves. Je ne vais pas vous dire qu'on empêchera qu'il y ait des grèves pendant les JO si les revendications des travailleurs et des travailleuses ne sont pas entendues." 

À 228 jours des JO de Paris 2024, ce qui "inquiète" Sophie Binet, ce sont les transports en commun, "avec un certain nombre d'incidents qui sont très prévisibles et qui continuent à se produire parce qu'on n'investit pas sur l'entretien de notre infrastructure ferroviaire. C'est ça que doit faire le gouvernement aujourd'hui."

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